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Le point sur l’agronomie

Photo: Métro

Il n’est pas agriculteur, mais s’intéresse tout autant à la production animale et végétale.

L’agronome, qu’on confond souvent avec l’agriculteur, est un professionnel qui ne chôme presque jamais tellement ses connaissances sont recherchées.

Selon le ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport du Québec, pour l’année 2009, le taux de placement des agronomes était de plus de 71 %. Actuellement, le Québec compte environ 3 300 agronomes. «Et la profession est en croissance», affirme Johanne Dufour, porte-parole de l’Ordre des agronomes du Québec.

Contrairement à d’autres professions, l’agronomie peut mener les candidats à travailler aussi bien en laboratoire que dans un bureau ou en plein champ. Ce professionnel peut en effet devenir conseiller en production agricole ou horticole, consultant, agent de développement, chercheur, enseignant ou même journaliste spécialisé.

Au Québec, pour devenir agronome, il faut obtenir un baccalauréat, cette formation spécifique étant offerte à l’Université Laval ou à l’Université McGill. Les cours du programme de l’Université Laval donnent un aperçu de la grande polyvalence dont doit faire preuve l’agronome, autant en sciences qu’en comptabilité et en gestion.

Et en raison des enjeux de plus en plus pointus reliés à l’environnement et à l’alimentation, les agronomes seront appelés à demeurer au courant des nouvelles technologies et des avancées en recherche. Ainsi, selon l’Ordre des agronomes du Québec, près de 25 % des agronomes sont titulaires d’une maîtrise. Environ 5 % des agronomes détiennent même un doctorat. Après les étapes universitaires, le diplômé devra réussir l’examen préparé par l’Ordre des agronomes du Québec pour obtenir le privilège d’utiliser ce titre.

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