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Mères au travail, cessez de culpabiliser

Young businesswoman in the suit running with bag and phone at the modern residential district Photo: Métro
Philippe Couture - 37e Avenue

Si vous démontrez de l’enthousiasme pour votre travail, cela influencera positivement vos enfants, selon l’étude de Wayne Baker et Kathryn Dekas, de l’université du Michigan.

Pourtant, de nombreuses mères qui concilient travail et vie de famille ressentent un violent sentiment de culpabilité.

La psychologue française Sylvianne Giampino, spécialiste de la question, nomme ce phénomène «la taxe à la culpabilité ajoutée». Ses recherches montrent que cette culpabilité maternelle demeure très forte malgré la féminisation du monde du travail.

Pourtant, de plus en plus d’études exposent les bienfaits de la vie active pour les mères et pour leurs enfants.

En 2011, une enquête publiée dans le Journal of Family Psychology révélait que les mères qui travaillent jouissent d’une meilleure santé physique et d’un meilleur bien-être que les mères au foyer. Leurs enfants se portent tout aussi bien; et leurs mères s’impliquent autant auprès d’eux, sinon plus, que les mamans qui restent à la maison.

Une autre recherche, menée en 2015 à l’université de Toronto par la sociologue Melissa Milkie et publiée dans le Journal of Mariage and Family, va dans le même sens. Elle démontre que la quantité de temps passé par les mères avec leurs enfants de 
3 à 11 ans n’a pas d’incidence particulière sur leur développement. En ce qui concerne, par exemple, la réussite scolaire de l’enfant et son bien-être personnel, c’est la qualité – et non la quantité – du temps passé avec la mère qui compte le plus.

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