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Lutter contre la dépression saisonnière au bureau

Beautiful woman travel and looking at New York City street with car traffic and yellow trees at autumn time from high point. View from the back. Photo: Getty Images/iStockphoto

Les journées raccourcissent. Vous quittez le bureau et il fait déjà nuit. Si vous avez le moral dans les talons, la dépression saisonnière vous affecte peut-être. Comment se donner le goût d’aller travailler?

À la fin de l’automne et au début de l’hiver, une bonne partie de la population vivrait un épisode de «déprime saisonnière». Pour 2 à 3% des Canadiens, cette déprime se prolongerait même tout l’hiver et se transformerait en véritable dépression saisonnière, car il faut faire une distinction entre les personnes qui ont seulement des symptômes et celles qui souffrent de véritable dépression – qui se caractérise par un déséquilibre hormonal en raison du manque de luminosité.

Pour pallier le manque de luminosité et la morosité qui s’installe avec l’arrivée de l’hiver, la collaboration des employeurs et des employés est nécessaire.

Aménager l’horaire et l’espace de travail
L’idéal est de réviser l’horaire de travail pour arriver et partir du bureau plus tôt. Si ce n’est pas possible en raison des heures d’ouverture de l’entreprise, il faut impérativement réaménager l’espace pour profiter au maximum de la luminosité naturelle. Deux petites marches quotidiennes de 15 minutes permettent aussi de faire le plein de soleil.

Favoriser une alimentation saine et l’exercice
Instaurer un climat santé passe par quelques gestes simples : apporter un lunch fait maison, boire du thé vert, garder des fruits à portée de main, marcher lors des réunions. Certaines entreprises autorisent un dîner prolongé pour permettre de faire de l’activité physique, comme aller courir. Une douche en milieu de travail est d’ailleurs une bonne mesure incitative!

Instaurer un programme d’aide
Offrir un programme d’aide aux employés encourage ces derniers à parler de leurs problèmes. L’idéal est de leur proposer une formation sur la détection des troubles de santé mentale, afin qu’ils les voient venir. Une fois que les gens consultent, il n’y a plus de tabou à en parler pour se sentir mieux.

Cet effet boule de neige est rentable pour les entreprises qui investissent dans la santé de leurs employés. Celles-ci profitent en effet d’un retour sur investissement de 2,75$ à 4$ pour chaque dollar dépensé, selon l’Agence de la santé publique du Canada. Attendre qu’un employé soit en détresse pour instaurer ces mesures n’est pas une bonne idée. L’employeur doit plutôt tendre l’oreille dès maintenant et montrer l’exemple en appliquant les conseils proactifs… et payants énumérés dans cet article.

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