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À la santé des bières québécoises, Cheers!

Un dépanneur de bières de microbrasseries du Québec, accessible en ligne et dans un local du quartier de Pointe-Saint-Charles, propose une expérience brassicole inédite aux Montréalais. Cheers!

Passionnée de bières locales et de technologies, l’une des fondatrices de Cheers, Catherine Roux, a eu l’idée d’en faire un concept unique au Québec. «On veut démocratiser l’achat de bières en ligne, comme ça se fait déjà aux États-Unis, pour faciliter la vie des consommateurs et les rapprocher des microbrasseries locales», explique-t-elle.

Bières de qualité à domicile

Avec son service de livraison à domicile, Cheers fera le bonheur des plus frileux cet hiver! Au-delà de son aspect pratique, cette initiative permet aussi de découvrir des produits fabriqués dans la province par des entrepreneurs passionnés et qui ne sont pas forcément sur les tablettes des dépanneurs de quartier.

Cheers est situé 2035 rue Wellington, à Montréal
Cheers est situé 2035 rue Wellington, à Montréal

«On tient à rencontrer tous nos brasseurs partenaires et à avoir des contacts privilégiés avec eux pour s’assurer que leurs valeurs rejoignent les nôtres», explique Catherine Roux, qui est également la conceptrice de l’appli Passeport en fût.

Grâce à un système d’inventaire connecté, Cheers permet aux consommateurs de voir les bières disponibles à l’achat en temps réel. Une variété d’«incontournables» est offerte à l’année, ainsi qu’une sélection de bières plus originales à tester au fil des saisons.

Fancy, mais sans chichis

L’entreprise offre également d’accompagner les consommateurs dans leur découverte brassicole en prenant rendez-vous pour une dégustation personnalisée avec un expert.

Le local est un ancien bar rénové dont le cachet a été judicieusement conservé. Il pourrait presque faire office de musée tant la décoration et les étagères bien alignées donnent envie de tout goûter.

«On veut montrer que la bière est un produit de qualité qui se déguste au même titre que le vin. Conditionnée dans une belle bouteille qu’on est fier d’offrir quand on va souper chez des amis», dit Catherine Roux.

Fancy, mais sans chichis, la bière québécoise a donc de bonnes raisons de trôner sur les tables de fêtes cette année!

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Time Out Market Montréal est enfin ouvert!

On l’attendait depuis longtemps, le Time Out Market alimentaire de 40 000 pi2 abritant 16 restaurants, 3 bars, une cuisine de démonstration, une école de cuisine, une boutique et une immense salle à manger de 550 places au cœur du centre Eaton!

Jeudi dernier, l’expérience culinaire et culturelle Time Out Market commençait, pour le plus grand plaisir des gourmands de la métropole.

À quoi s’attendre en s’y rendant? À une nourriture savoureuse et innovante cuisinée par de grands chefs montréalais, à une ambiance de fête et de convivialité dans un décor somptueux dominé par le bois et des tons sobres, à des prestations artistiques transcendantes, à des alcools raffinés et choisis avec soin par des professionnels du domaine… On peut s’attendre à vivre un moment d’enfer, finalement!

De petits plats de rue

Il y a une panoplie de bons petits plats équilibrés et réfléchis au Time Out Market. Par exemple, il est impossible de résister à un bol de ramen tonkatsu du comptoir japonais Marusan. Les nouilles sont goûteuses et cuites à la perfection. Et que dire du bouillon, riche et rempli de mille et une saveurs issues du pays du Soleil levant!

Pour les amateurs de la gastronomie du sud-est de l’Asie, c’est Phong Thach et son équipe du Red Tiger qui prennent la relève en proposant des plats vietnamiens typiques inspirés de la cuisine de rue. Surtout, ne repartez pas sans avoir croqué dans leur bánh mì, préalablement trempé dans la soupe servie en accompagnement qui a pour fonction de remplir le pain des parfums du bouillon et de l’attendrir quelque peu.

Le Grumman ’78, qui s’est fait connaître par son célèbre food truck de cuisine fusion-mexicaine, propose bien sûr ses délicieux tacos faits de viande effilochée. Les copropriétaires, Gaëlle Cerf et Hilary McGrown, et leur acolyte, le chef Sébastien Harrison Cloutier, vous feront mettre la salade de jicama dans vos favoris de l’année, c’est garanti!

De fins menus

Les chefs le plus représentés au Time Out Market sont Charles-Antoine Crête et Cheryl Johnson, qui proposent des plats élaborés à trois comptoirs; Foodchain et ses salades fraîches et croquantes; Mont-réal Plaza Deli, qui offre des plats simples, mais rehaussés, comme la salade de crevettes croustillantes et de canard confit. Et finalement, on trouve la cuisine du fabuleux Montréal Plaza au comptoir Charles-Antoine Crête et Cheryl Johnson Chefs Signatures. On peut y déguster des plats délicats tels que le tartare du jour au popcorn et autres fantaisies culinaires du célèbre duo.

Pour les amateurs de pâtes italiennes qui apportent réconfort et satisfaction, ça se passe au comptoir du restaurant Il Miglio, de Claude Pelletier et Mélanie Blouin (aussi copropriétaires du Club Chasse et Pêche)! Le plat de campanelle aux champignons deviendra rapidement un incontournable du Time Out Market tellement il est bien exécuté; les pâtes cèdent sous la dent, la sauce est crémeuse sans être lourde ou trop abondante, alors que les champignons apportent de fines saveurs boisées et juste assez terreuses pour en faire un plat chaud d’hiver.

Les chefs Leigh Roper et Vincent Russell, quant à eux, vous feront vivre une expérience complètement différente avec leur feta chaud recouvert d’orange caracara brûlée, de courge poivrée et de graines de citrouille. Le tout est accompagné d’un petit pain bien huilé et rôti sur le gril, ce qui lui confère un fabuleux goût de poêle à bois d’antan.

Plaisirs sucrés

Au tour de Jeffrey Finkelstein, de la boulangerie Hof Kelsten, d’offrir des délices au comptoir Hof Sucrée. Le jello de truffe au chocolat a fait l’unanimité auprès des journalistes. Léger, onctueux et très chocolaté, il est accompagné d’une petite mousse à la noix de coco divinement douce sur la langue. Difficile de croire que ce dessert est sans gluten et végétalien!

La crèmerie Dalla Rose, qui permet aux habitants de Saint-Henri de se sucrer le bec depuis 2016, propose ses légendaires sandwichs à la crème glacée aux clients avides de sucreries. L’option végétalienne est faite de glace à la noix de coco farcie de fraises du Québec, alors que le sandwich original est fait de crème glacée à la vanille et farci au caramel salé.

Trois endroits où lever le coude

Le Time Out bar regorge de recettes de cocktails issues des meilleurs bars de la ville. Les mixologues du Coldroom, du Royal, du 4e Mur, du Gokudo, du El Pequeño, du 132 Bar Vintage, du Mal Nécessaire, de Perles et Paddock, du Cordova et du Pelicano apposent leur signature sur les cocktails qui seront servis à ce comptoir audacieux.

Le bar à bières suggère une belle sélection de bières de microbrasseries québécoises. Les broues médaillées de Dieu du Ciel et de Pit Caribou figurent parmi les préférées.

Le bar à vins rassemble des douzaines de bouteilles de toutes les régions viticoles du monde, que ce soit la France, l’Argentine ou les derniers produits du terroir québécois. On y propose du vin rouge, blanc et rosé, des bulles, et une sélection exclusive de vins naturels, orange, biologiques et végétaliens est au rendez-vous!


La liste complète des restaurants:

• Marusan

• Le Red Tiger

• Grumman ’78

• Foodchain

• Montréal Plaza Deli

• Charles-Antoine Crête et Cheryl Johnson Chefs signatures

• Il Miglio

• Club Chasse et Pêche

• Foxy

• Burger T

• Moleskine

• Romados

• Olive et Gourmando

• Paul Toussaint

• Hof Sucrée

• Dalla Rose

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L’art de déguster une grande liqueur

Raffinée et sophistiquée, la liqueur est une boisson spiritueuse obtenue par l’aromatisation d’une base alcoolique issue de la macération de fruits ou de plantes. Afin d’en apprendre davantage sur la façon de les déguster, Métro a participé à une soirée de dégustation de Grand Marnier.

Il est primordial de connaître l’histoire de la liqueur qu’on s’apprête à déguster pour en capter toutes les subtilités.

Grand Marnier… dans le temps

L’histoire de Grand Marnier remonte à la fin du 19e siècle, et c’est à Patrick Raguenaud, maître-assembleur de la maison depuis 2004, que revient le rôle de perpétuer les connaissances et la tradition. M. Raguenaud est né à Jarnac, une commune de la région de Cognac, et sa famille est impliquée dans l’industrie du cognac depuis 1627. C’est en mettant l’accent sur l’importance de la connaissance que ce maître-assembleur reconnu internationalement commence l’animation de cette soirée.

«Déguster une liqueur, comme ça dans l’absolu, je n’y crois pas, personnellement. La dégustation a un sens uniquement lorsqu’on est capable de lui en donner un, et ce sens, c’est la connaissance, commence-t-il. Premièrement, Grand Marnier, c’est quoi? C’est deux choses: du cognac et de l’orange», précise le maître-assembleur.

En effet, la liqueur se caractérise par un mélange unique de cognac et d’oranges. «L’orange de Grand Marnier, c’est une orange amère. Nous, on utilise la bigarade: c’est une petite orange rustique qui pousse à l’état sauvage dans les Caraïbes. Alors, cette orange, on va la cueillir lorsqu’elle est encore verte, de façon à garder le bouquet, la typicité qui nous intéresse, explique M. Raguenaud. Sa pulpe est très peu juteuse, on la jette, on en fait du compost qu’on réutilise ensuite sur la plantation. On récupère la peau des oranges et on la fait sécher au soleil. C’est cette écorce d’orange qui est la matière première pour l’élaboration du principal ingrédient servant à fabriquer le Grand Marnier, c’est-à-dire l’essence d’orange», poursuit-il.

«Anecdote amusante: M. Marnier avait le sens du marketing. À l’époque, tout était petit: le petit journal, le petit écho de la mode… même lui était petit! Mais il décida d’appeler son produit “Grand Marnier”.» – Patrick Raguenaud, maître-assembleur chez Grand Marnier

La naissance de la liqueur

C’est en 1827 que Jean Baptiste Lapostolle fonde une distillerie à Neauphle-Le-Château, une petite ville non loin de Versailles. «En 1876, la petite-fille de M. Lapostolle épouse Louis-Alexandre Marnier, un vinificateur de la région de Sancerres», développe Patrick Raguenaud. «Arrive alors, en 1870, la première guerre contre les Allemands, contre les Prussiens, qui mène à la chute de l’Empire. À ce moment-là, les Prussiens occupent Paris. Les Lapostolle et les Marnier quittent alors la région parisienne et s’installent à Cognac. À la fin de la guerre, ils reviennent à la distillerie et reprennent leurs activités, mais Louis-Alexandre ne revient pas les mains vides, il rapporte avec lui des échantillons de cognac. Il ramène surtout la compréhension que le cognac est un produit de luxe», raconte le maître-assembleur.

C’est précisément à ce moment qu’il a l’idée de mélanger du cognac avec de l’écorce d’orange (qu’il avait déjà l’habitude de distiller). En 1880 naît ainsi le Grand Marnier!

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