3 astuces simples pour devenir un gestionnaire zen
Pas facile de rester maître de soi et de ses moyens quand on est gestionnaire et qu’il faut jongler avec de nombreuses tâches. Voici toutefois quelques trucs simples à mettre en pratique pour être plus zen.
1. Être un voyageur du temps conscient
Comme gestionnaire, vous savez qu’il faut utiliser les événements du passé pour faire des rétroactions et apprendre de vos erreurs. C’est grâce à ces apprentissages que vous pouvez visualiser l’avenir et mettre en place un futur aligné sur les besoins de l’entreprise. Le risque dans cet exercice? Ressentir des remords face à vos actions passées et de l’anxiété quant à ce qu’implique demain.
Pour être plus serein, ne laissez pas votre esprit vagabonder lorsque vous êtes occupé à autre chose. Planifiez plutôt un moment dans votre agenda. Cela vous permettra de définir un objectif à atteindre et de prendre le temps d’y réfléchir.
2. Déterminer son niveau de contrôle
Il est important de définir à quel niveau de détail et de pouvoir de décision vous vous situez dans votre organisation. Cette compréhension est essentielle non seulement pour rester zen, mais aussi pour assumer vos responsabilités.
Pour arriver à bien vous positionner dans votre travail:
- Déterminez votre niveau de responsabilité. Dès que vous détectez qu’un collègue, un employé ou un patron ressent des frustrations, écoutez ses besoins. Il peut y avoir des malentendus concernant les rôles de chacun. Par exemple, lorsque deux supérieurs fixent, sans le savoir, un objectif très semblable à deux collègues, des frictions peuvent survenir.
- Déterminez votre niveau de contrôle et d’influence. Le seul contrôle possible est celui que vous avez sur vous-même. Par conséquent, vous devez accepter que votre travail de gestionnaire consiste majoritairement à stimuler et à influencer vos équipes.
- Influencez en créant un plan et en défendant une vision. Pour influencer vos employés, vous devez mettre sur pied un plan et proposer une vision commune. Vous pourriez être tenté de le faire vous-même afin d’aller plus vite. Cependant, cela pourrait avoir comme effet de brusquer votre équipe en lui enlevant son propre niveau d’influence. Collaborez plutôt avec vos collègues et vos équipes pour définir et élaborer la vision commune et la stratégie à mettre en place.
3. Maîtriser
Aller trop vite et en faire trop peut mener au burnout, alors que ne pas en faire assez peut mener au bore-out? C’est la preuve que la vitesse est importante dans tout.
Pour éviter de brûler inutilement votre énergie et celle de votre équipe, il est important de trouver le bon rythme, c’est-à-dire la charge de travail qui convient. Elle doit stimuler, sans toutefois être trop lourde à maintenir à long terme. Si vous êtes déjà à la vitesse maximale, vous n’aurez plus de marge pour accélérer la cadence au besoin et vous risquez de perdre certains détails dans la course.
Parfois, il faut aussi savoir mettre la pédale douce afin d’atteindre une vitesse moyenne. Ralentir a plusieurs effets positifs. Cela aide à prendre du recul et à définir ce qui est important pour la suite. Ralentir aide à mieux avancer, à mieux réfléchir et à prendre des décisions.
Adapter sa vitesse
Au travail, lors d’une conversation avec votre patron, assurez-vous d’aller au rythme qui lui convient. Si vous allez trop lentement, il aura l’impression que vous lui faites perdre son temps. À l’inverse, si vous allez trop vite dans vos explications, il n’arrivera pas à vous suivre et ne pourra pas véritablement vous aider.
Pour de belles interactions, ajustez-vous les uns aux autres et trouvez le rythme qui convient à tous. Vous sentez un inconfort dans votre charge de travail, votre équilibre personnel ou vos échanges avec les autres? Pensez tout de suite à ajuster votre rythme. C’est ainsi que vous resterez zen.