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Un souper pour la Saint-Valentin, ça compte?

Photo: collaboration spéciale
Richard Peckett - Metro World News

L’amour ne s’achète pas… mais un bon souper, oui! Nous avons demandé à deux femmes et à un homme si une invitation au restaurant pouvait constituer un cadeau en bonne et due forme pour la Saint-Valentin?

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Laura Milne, agente de gestion, 28 ans

Est-ce qu’un souper constitue un cadeau valable pour la Saint-Valentin?
Je dirais que oui. Être invitée au restaurant est quelque chose d’adorable. C’est mieux que de recevoir une carte avec un sale petit cœur dessus.

Et est-ce l’homme qui doit payer?
Pas forcément, ça dépend qui est l’instigateur de…

L’instigateur? Tout cela me semble bien peu romantique.
Je suis très romantique. Mais je n’ai rien contre le fait de partager l’addition. Si j’invite quelqu’un à souper, je paye. Si je suis invitée, j’imagine qu’on va payer pour moi, mais je dois dire que ça me mettra mal à l’aise.

Quel est le pire cadeau qu’on vous ait fait à la Saint-Valentin?
Le pire?… Quelqu’un m’a déjà recopié les paroles d’une chanson.

Laquelle?
La ballade de Chasey Lane, composée par le Bloodhound Gang. [Elle chante.] Tu as eu beaucoup de bittes / Beaucoup de bittes / Moi j’ai eu beaucoup de temps / Beaucoup de temps / Tu as eu beaucoup de bittes, Chasey / Mais pas encore la mienne chérie.

Qui vous a donné ça?
Je ne sais plus. C’est vraiment débile; en plus, en lisant les paroles, je me disais : «C’est pas vrai, je n’en ai pas eu tant que ça»!

Est-ce qu’il y a une certaine obligation à coucher à la Saint-Valentin?
Oui, absolument – c’est la Saint-Valentin!

Vous dites-vous : «Chaque fois que j’accepte une invitation, je dois coucher avec eux.»
(Rires) Si je sors avec quelqu’un, ouais, il y a un peu de pression. Si on m’invite à souper, là, il y a carrément une obligation! Mais non, c’est pas vrai. (Rires)

Et ressentez-vous une pression indue à cet égard?
Oui, absolument! Mais non, non, c’est pas vrai! (Rires)

Vous devez vous dire : «Chaque fois que j’accepte une invitation, je dois coucher avec eux.»
(Rires) Si je sors avec quelqu’un, ouais, il y a un peu de pression, mais rien de grave. Si on m’invite à souper, là, il y a carrément une obligation! Mais non, c’est pas vrai, il n’y a pas vraiment d’obligation! (Rires)

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Michael Arthey, designer graphique, 25 ans

Est-ce qu’un souper constitue un cadeau suffisant pour la Saint-Valentin?
Oui, c’est un très bon cadeau pour la Saint-Valentin, parce que c’est cher et que je suis plutôt serré. Manger et boire coûtent les yeux de la tête à Londres. Si vous invitez une fille dans un resto – ce qu’il convient de faire –, je peux vous dire que ça va vous coûter cher.

Est-ce qu’il faut que ce soit un restaurant étoilé Michelin?
Non, pas à ce point-là; je n’ai que 25 ans. Mais il faut que ce soit mieux qu’une gargote où on sert du poulet grillé.

Lui demanderiez-vous de payer la facture avec vous?
Je serais tenté de le faire, mais non, je connais la réponse.

Qui est?
Fuck off!

Faites-vous l’amour après le souper?
Ça dépend comment je me sens. Je peux avoir une migraine. Ça dépend.

Vous avez déjà eu une mauvaise expérience à la Saint-Valentin?
Eh bien, une année, je m’y suis pris à la dernière minute et nous n’avons pas trouvé de table libre avant 22 h, et en plus dans un pub minable. Ensuite, je lui ai offert une carte dont elle n’a pas compris le côté humoristique.

Qu’est-ce que ça disait?
Happy Fucking Valentine’s Day. [Cela peut se traduire par : «Une ostie de joyeuse Saint-Valentin.» Mais la phrase contient aussi une allusion sexuelle – fucking – qui est intraduisible.]

Avez-vous couché avec elle ensuite?
Pas vraiment.

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Josie Newton, employée de mairie, 26 ans

Est-ce qu’un souper constitue un cadeau en bonne et due forme pour la Saint-Valentin?
Tant qu’il y a une carte, oui.

C’est tout ce qu’il vous faut?
Eh bien, quand j’ai rencontré Danny, je lui ai acheté un cadeau et une carte. Lui ne m’a rien acheté, et ça m’a un peu froissée.

Que lui avez-vous offert?
Un joli cadeau : un CD et de l’après-rasage. Moi, je n’ai même pas reçu une carte. Heureusement, il m’a invitée à souper, ce qui a compensé. Depuis, j’ai appris à ne rien lui acheter, et lui a appris à m’offrir une carte.

C’est comme dresser un chien, non?
Un peu. Ah, et c’est toujours lui qui paye le souper.

La Saint-Valentin est-elle une occasion importante pour vous?
Non, mais je tiens quand même à aller au restaurant et à recevoir une carte. Je m’attends à un souper et à une carte. En fait, nous sommes déjà restés à la maison à la Saint-Valentin et avons cuisiné.

Est-ce que chacun a payé sa part?
Je ne me souviens pas.

Ça n’avait donc rien de bien spécial. Et que désirez-vous cette année?
Un restaurant, où j’ai d’ailleurs déjà réservé, parce que j’aime beaucoup y aller; et c’est lui qui va payer. Vous savez, ça fait huit ans avec Danny – il n’y donc plus rien de vraiment spécial. (Rires)

Rentrerez-vous ensuite à la maison pour lire un livre dans le lit?
(Rires) Oui, et en silence!

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