Les catégories de gens
Il existe deux sortes de personnes : celles qui classent les gens par catégories, et les autres. Pour ma part, je me situe dans la première catégorie. Voici quelques-unes des sortes de gens que je trouve les plus intéressants, ou irritants, ou les deux.
- Ceux qui sont incapables d’être discrets lorsqu’on a un défaut physique évident et qui s’empressent de le souligner. Juste au cas où vous auriez ignoré qu’un énorme bouton vous a poussé sur le front ou que vous avez un feu sauvage… C’est tellement utile!
- Les employés de bureau qui n’ont jamais envie d’un café lorsque la cafetière est vide et qu’il faut en faire d’autre, mais qui diront «Hum, ça sent bon» lorsque le café vient d’être fait.
- Les gens qui ouvrent les emballages dans les magasins afin de mieux voir le produit, puis qui remettent le tout sur l’étagère avant de prendre une boîte intacte (personne n’aime acheter une boîte déjà ouverte).
- Les personnes convaincues que rien de ce qu’elles font n’est assez bien (pauvres elles), et celles qui croient que tout ce qu’elles font est toujours excellent (pauvres nous).
- Les «gens sympathiques» qui bloquent l’entrée de l’épicerie en stationnant devant la porte lorsqu’il tombe quelques gouttes de pluie (ma belle-mère ne doit pas se faire mouiller les cheveux, sinon ce serait l’enfer!), et les gens normaux qui composent avec les réalités et les inconvénients de la vie sans imposer de désagréments inutiles aux autres.
- Les égocentriques qui, ironiquement, sentent qu’ils doivent «commencer à penser à eux», ce qui alimente leur narcissisme, et les personnes qui négligent sans cesse leurs propres besoins et se consacrent à aider les autres en se disant : «Je devrais cesser de penser à moi», ce qui alimente leur générosité.
- Les parents qui n’écoutent pas leurs enfants, mais croient le faire (la plupart des parents), et les enfants qui n’écoutent pas leurs parents et croient qu’ils n’ont pas besoin de le faire (la plupart des enfants).
- Les employés qui croient leur patron responsable de tous les malheurs du monde, depuis la pauvreté jusqu’au chômage, en passant par les séismes et les tsunamis, et les patrons qui blâment leurs employés pour tous ces maux.
- Les chroniqueurs qui aiment s’amuser aux dépens des autres et avoir le dernier mot, et ceux qui se montrent un peu plus discrets!