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L’attitude de la mairesse Plante critiquée à Pierrefonds-Roxboro

Un camion et une souffleuse pendant une opération de chargement de la neige à Montréal
Photo: Josie Desmarais/Métro

Avec le cocktail météo des dernières semaines, le ton monte entre l’administration Plante et le maire de Pierrefonds-Roxboro, Dimitrios (Jim) Beis. Il critique l’attitude de la mairesse Valérie Plante qui lui a fait parvenir récemment une missive exigeant «des services de qualité et sans faille» en matière de déneigement.

Il y a deux semaines, les maires de tous les arrondissements ont été sommés de garantir une meilleure efficacité dans les opérations de déneigement.

«Mes attentes sont très élevées et je n’accepterai, sous aucun prétexte, que l’exécution ne soit pas adéquate, car la population montréalaise s’attend, avec raison, à recevoir des services de qualité et sans faille sur l’ensemble de notre territoire», peut-on lire.

M. Beis a été surpris d’une telle approche.

«Je m’attendais plutôt à être invité à une table ronde pour discuter avec les autres maires des choses qui fonctionnent ou qui ne fonctionnent pas, au lieu de recevoir une lettre qui nous met tous dans le même panier. J’aimerais discuter aussi avec les services de la Ville pour trouver des solutions», fait-il valoir.

Opérations difficiles
Les opérations de déneigement sont particulièrement difficiles cet hiver en raison des précipitations fréquentes et des températures qui fluctuent d’un extrême à l’autre en quelques heures.

«Il faut toujours que nos équipes adaptent leurs interventions rapidement. Quelque 85% de nos interventions sont faites en régie [interne]. Ce n’est pas comme d’autres arrondissements où la plus grande partie du territoire est faite par des contracteurs», souligne le maire Beis.

Il soutient que la centralisation de la gestion du déneigement pose parfois problème à ses équipes. Par exemple, en cas de bris d’équipement, c’est la ville-centre qui doit dépêcher un mécanicien pour déterminer le problème et faire les réparations, ce qui entraîne des délais.

«On a vu ça récemment avec les niveleuses. On a été quatre ou cinq jours sans elles. On faisait de la pelle parce qu’eux autres débordaient aussi. Ils ne pouvaient pas nous donner le service nécessaire. Si je pouvais partager nos points, on pourrait avoir un meilleur résultat», mentionne Dimitrios (Jim) Beis.

Plusieurs autres maires siégeant dans l’opposition, dont celui de Saint-Léonard, Michel Bissonnet, le maire de Saint-Laurent, Alan De Sousa et la mairesse de Montréal-Nord, Christine Black, ont aussi réagi négativement à la lettre de la mairesse Plante.

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