Donner au suivant
Tout au long de sa vie, les modèles positifs ont façonné le parcours professionnel et bénévole de Rhonda O’Gallagher. La vice-présidente aux affaires corporatives chez Pfizer Canada et mère de famille s’implique dans de nombreuses causes dans l’Ouest-de-l’Île, espère pouvoir servir à son tour d’exemple.
À l’occasion de la Journée internationale des femmes du 8 mars, nous avons voulu mettre en lumière le parcours inspirant de cette dame de 50 ans, notamment au sein de l’organisme Partage-Action. Elle est aussi membre du conseil d’administration de la Fondation de la Résidence de soins palliatifs de l’Ouest-de-l’Île et s’est jointe à celui de la Fondation Paralympique canadienne, consacrant chaque semaine jusqu’à 12 heures à ses divers engagements caritatifs.
Qu’est-ce qui vous a poussé à faire du bénévolat?
Mes parents étaient impliqués au niveau des comités de parents d’école, avec les guides, les scouts et dans différents organismes pour la communauté anglophone de Québec. Ils ont été mes modèles en ce qui a trait à l’importance de redonner à sa communauté.
Quand avez-vous commencé?
Je fais du bénévolat depuis que j’ai environ 13 ans. C’est quelque chose que j’ai toujours fait. À l’école secondaire, j’ai été présidente du conseil étudiant. J’organisais les danses et les activités sociales. J’étais aussi sur le comité de basketball et des choses comme ça. On faisait des campagnes de financement pour nos équipes.
Votre implication s’est donc poursuivie…
J’ai commencé à travailler à 22 ans pour la Fondation canadienne du rein. J’ai eu l’opportunité de côtoyer des bénévoles extraordinaires, qui donnaient énormément de temps. Ça m’a beaucoup impressionné, notamment de voir des gens d’affaires et des avocats qui étaient sur le conseil d’administration. Ils m’ont inspirée.
Comment choisissez-vous vos causes?
Ce sont souvent les circonstances qui nous amènent à faire du bénévolat. Pour la Résidence de soins palliatifs, un collègue était sur le conseil d’administration et cherchait des bénévoles pour organiser un bal. Il savait que j’avais beaucoup d’expérience et m’a demandé de l’aider. J’ai été vraiment impressionnée par l’organisme et j’ai demandé à m’impliquer. Par la suite, je suis devenue présidente. À mon tour, j’ai fait appel à des collègues et amis.
Pensez-vous être un modèle pour les jeunes filles?
Je l’espère. J’ai eu l’opportunité de côtoyer des gens d’affaires, des présidents de compagnie, qui avaient beaucoup plus d’expérience que moi. J’ai pu bénéficier de cet apprentissage. Je crois vraiment dans l’importance de donner au suivant. Les femmes d’aujourd’hui, comparé à quand j’étais plus jeune, ont beaucoup plus confiance en elles pour s’orienter dans des carrières moins traditionnelles, comme l’ingénierie et les sciences.
Que représente pour vous la Journée internationale des femmes?
C’est important que toutes les femmes prennent une petite pause et pensent aux gens qu’elles ont côtoyés au cours de leur carrière pour leur dire merci et reconnaître ce qu’ils ont fait pour les soutenir. Dans mon cas, je remercie mes parents et je prends quelques minutes pour réfléchir à la manière de continuer à redonner aux jeunes femmes.