Agriculture urbaine: l’Équipe Caroline Bourgeois présente ses propositions
La revalorisation de terrains en friche et le développement d’un marché public à Rivière-des-Prairies sont au nombre des propositions en agriculture urbaine de l’équipe de la mairesse d’arrondissement et candidate aux élections municipales, Caroline Bourgeois.
Afin de «valoriser des espaces perdus pour en faire des actifs importants de l’arrondissement», la candidate de Projet Montréal propose dans un communiqué d’aménager la friche sous la ligne d’Hydro-Québec entre la 36e et la 39e Avenue à Pointe-aux-Trembles. Cet espace pourrait accueillir un corridor de mobilité et des initiatives d’agriculture urbaine.
L’équipe souhaite aussi réaménager la friche d’Enbridge entre la 57e et la 58e Avenue à Rivière-des-Prairies à des fins d’agriculture urbaine.
L’aménagement d’un marché public à Rivière-des-Prairies est également à l’agenda, un lieu où l’on pourrait «vendre notamment des fruits et légumes frais cultivés localement à même les friches mises en valeur».
L’Équipe Caroline Bourgeois s’engage de plus à accélérer les efforts de verdissement avec la plantation de 7500 arbres dans l’arrondissement d’ici 5 ans et la création de microforêts dans les parcs locaux. La création de camps de jour sur le thème de l’agriculture urbaine pour les jeunes est également au menu.
La mairesse rappelle son engagement à rendre l’accès public à l’île Sainte-Thérèse, qui s’ajoute aux engagements de la cheffe de Projet Montréal, Valérie Plante, d’agrandir le parc-nature de la Pointe-aux-Prairies.
Ensemble Montréal réagit
Appelée à réagir, la candidate à la mairie pour l’arrondissement RDP-PAT d’Ensemble Montréal, Lyne Laperrière, indique dans une déclaration écrite que son parti «est heureux de constater que Mme Bourgeois suit les volontés de la majorité des élus d’Ensemble Montréal qui représente la majorité au conseil d’arrondissement.»
Elle souligne que la politique d’agriculture urbaine de l’arrondissement a été adoptée sous la présente administration, mais que le travail «a débuté dès 2018 par des consultations publiques sous l’ancienne mairesse Chantal Rouleau d’Ensemble Montréal».
Mme Laperrière ajoute que certains endroits sont encore «d’immenses îlots de chaleur dans l’arrondissement», et que les quartiers les plus défavorisés de Montréal sont aussi parfois ceux qui sont les moins «verts».