La ministre Rouleau défend son bilan pour la métropole
Épaulée par l’adjoint parlementaire du ministre de l’Environnement et député de Bourget Richard Campeau, la ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole, Chantal Rouleau, a tenu ce matin une conférence de presse où elle a défendu son bilan en environnement, en transport et pendant la pandémie.
La ministre et le député de Bourget, seuls députés caquistes de l’île de Montréal, se sont félicités d’avoir contribué à faire de l’Est un «moteur de développement pour la métropole», entre autres grâce aux avancées réalisées dans les dossiers de mobilité.
«Une mobilité intégrée est enfin à portée de main, s’est réjouie la ministre Rouleau. Je pense notamment à la concrétisation toute prochaine du SRB Pie-IX, qui sera en opération dès 2023», relève-t-elle, soulignant d’autre part «le budget de 6 G$ qui sera consacré au prolongement de la ligne bleue» et qui «vient mettre un terme à une trentaine d’années de tergiversations».
Elle s’est ensuite félicitée d’avoir tranché le dossier des dépassements de coûts. «Faire plus et faire mieux, ça se traduit par un groupe d’action qui a eu le mandat d’effectuer une réflexion stratégique pour dénouer l’impasse des dépassements de coûts, a souligné la responsable de la métropole. Là où tant de gouvernements ont échoué, c’est sous notre leadership que ce projet va se réaliser.»
REM de l’Est
S’appuyant sur un soutien populaire au projet récemment éclairé par un sondage Léger critiqué, la ministre Rouleau demeure déterminée à voir le REM de l’Est se réaliser malgré sa forme actuelle circonscrite à la table à dessin.
«Notre gouvernement a repris les rênes du projet. On a donné un mandat très clair à l’ARTM: peaufiner la conception du tracé qui fait consensus sur 85%.»
Je n’ai aucun doute que ce projet indispensable et voulu par la majorité va voir le jour très prochainement.
Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole
«Ça veut dire, concrètement, d’étudier le prolongement vers Laval, vers Lanaudière et dans Rivière-des-Prairies. Ça veut dire aussi une meilleure connexion avec les modes de transport structurants existants», a expliqué la ministre.
Sans en préciser les modalités concrètes, la ministre a soutenu qu’il «faut aussi veiller à une intégration harmonieuse dans Mercier-Est. Pour ce faire, on a réuni les mêmes acteurs que ceux qui ont réussi à dénouer les impasses des dépassements de coûts: le gouvernement, la Ville de Montréal, l’ARTM et la STM, qui pilote ce comité».
Les navettes fluviales
La ministre Rouleau a également tenu à souligner la mise en place de six navettes fluviales, son projet coup de cœur.
«En matière de transport collectif, je crois que l’arrivée des navettes fluviales a été l’une des belles réalisations de notre gouvernement. Cet été, on a déjà six liaisons pour se déplacer dans la région métropolitaine. Ce réseau de navettes [est] désormais inscrit dans notre vision maritime du Québec», a-t-elle déclaré.
En environnement
Bien que le bilan environnemental du gouvernement caquiste soit critiqué, l’adjoint parlementaire en environnement Richard Campeau a pour sa part souligné les avancées de son gouvernement concernant la traçabilité des sols contaminés, la consigne, la protection des eaux et l’arrêt de production d’hydrocarbures.
«Il n’y en a jamais eu autant qui a été fait par aucun gouvernement par le passé», a-t-il soutenu.
La ministre déléguée à la Métropole a quant à elle souligné l’octroi de 100 M$ à la Ville de Montréal pour décontaminer les terrains à l’est de Pie-IX afin de «créer des pôles de développement économique et social. [Il s’agit] aussi d’un geste environnemental très fort».
La relance post-pandémique
«La région de Montréal a été particulièrement éprouvée [par la pandémie]», a déclaré d’emblée Chantal Rouleau, félicitant au passage les communications de la région métropolitaine pour avoir «informé, rassuré et protégé les Montréalais tout au long de ces difficiles dernières années».
La ministre s’est ensuite tournée vers la relance économique. «Les investissements gouvernementaux ont été déterminants pour assurer une relance forte de Montréal, et particulièrement de son centre-ville. Avec des investissements étrangers de 8,8 G$ […], l’activité économique de Montréal tourne à plein régime.»
«Ce sont toutes les régions du Québec qui en profitent», a-t-elle conclu.
Quelques investissements et projets clés du dernier mandat pour la métropole
– 75 M$ investis en itinérance
– 500 M$ investis pour le logement
– 70 M$ investis pour soutenir les organismes
– 52 M$ investis dans les organismes en prévention de la criminalité
– Une dizaine d’aires protégées aménagées sur le territoire de la communauté métropolitaine de Montréal