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L’industrie de la mode met ses masques

Masques en denim de Lola Jeans
Les masques de Lola Jeans sont faits en denim. Pour présenter le produit, l’entreprise s’est même permis une séance photo spéciale, comme pour le lancement d’une nouvelle collection. Photo: Collaboration spéciale/Lola Jeans

De grandes marques de Chabanel lancent des lignes griffées de masques et de couvre-visage. Une manière pour ces manufactures de maintenir leurs activités et d’encourager à se protéger de façon élégante.

Le propriétaire et président de Lola Jeans, David Abissidan, est convaincu que, pour ceux et celles qui sont encore réticents à en porter, ses masques feront la différence.

«Ils sont très cool, assure-t-il. Ils sont faits en denim, en jean, ils ont une doublure à l’intérieur d’un joli tissu blanc, très confortable pour le visage.»

Ils sont lavables, réutilisables et respectueux de l’environnement. Le nom de la marque et l’originalité du design devraient faire le reste, selon lui.

L’idée de confectionner des couvre-visages est venue alors que l’entreprise subissait les effets de la pandémie. «Nous avons vu que plein de gens se mettaient à faire des masques qui, esthétiquement, ne nous plaisaient pas, affirme M. Abissidan. Nous qui sommes dans le domaine de la mode depuis longtemps, nous nous sommes dit : nous allons créer un produit plus joli à porter.»

Pour le moment, les produits commencent à se faire connaître et les commandes affluent.

Masques haut de gamme

Le masque peut être aussi moins formel, plus habillé. Jerando suits, marque connue de costumes, s’est lancée aussi dans l’aventure.

L’entreprise a eu la capacité de s’adapter et proposer une production haut de gamme à haut volume.

«On a créé un patron avec un système de découpe industrielle, ce qui nous permet de livrer dans la journée les commandes», indique le président, Hicham Jerando, dont les masques lavables possèdent quatre couches.

Jerando était une destination prisée pour ceux qui avaient besoin d’un costume, que ce soit les finissants, les mariés ou les gens d’affaires.

«On habille les gens qui travaillent dans les assurances, les banques ou en administration. Ce sont des personnes qui consomment des costumes, comme d’autres usent des jeans», observe le patron de la compagnie de la rue Chabanel.

M. Jerando croit que ce sont aussi des clients qui ne seraient pas forcément enclins à porter un masque tous les jours et que l’agencement avec leur marque habituelle pourrait faciliter le changement de leurs habitudes vestimentaires.

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