Chabanel, un secteur qui attire toujours plus les entreprises de mode
En 2016, il y a eu un jumelage de cinq secteurs, dont le secteur Sauvé et le secteur Chabanel, sous la coupe de la SDC District-Central. Le regroupement fait 3 km2 et offre plusieurs pôles sectoriels, comme le design, la manufacture urbaine et la technologie. Le secteur Chabanel est devenu au cours des dernières années le pôle de la mode et attire de plus en plus les entreprises du secteur. Une opportunité pour ces entreprises de développer des partenariats d’affaires.
Le secteur Chabanel se concentre principalement sur la mode. Il est au cœur de la «Cité de la mode». Selon la directrice générale de la SDC District-Central, Hélène Veilleux, ce qui attire les entreprises dans le secteur, c’est surtout «cet écosystème d’entraide qui a été mis en place. Il y a beaucoup d’entreprises qui ont trouvé cet endroit et qui y ont vu l’opportunité de se rapprocher d’un fournisseur, ou autres».
ClickSpace, un centre de collaboration, est par exemple une entreprise qui facilite le commerce électronique et qui accueille les petites entreprises qui ont besoin d’un écosystème pour fonctionner. Mme Veilleux précise que l’entreprise offre aussi un écosystème de service pour les aider à se développer.
La directrice explique que l’offre est là et que le prix du loyer reste abordable pour les entreprises qui cherchent un emplacement. Même si le succès est au rendez-vous, il y a aussi un souhait d’empêcher la gentrification pour garder les loyers abordables.
Par exemple, au sein des comités du SDC, dont celui sur l’aménagement, la gentrification est au cœur des discussions. Les gens souhaitent garder la diversité et la mixité. Elle souligne que la diversité a été une force durant la pandémie pour rendre les secteurs plus résilients.
Des secteurs qui attirent les entreprises
Et les différents secteurs affluent. L’entreprise Attraction a notamment ouvert une nouvelle usine récemment dans le secteur Chabanel. Julia Gagnon, vice-présidente des opérations et du développement de produits dans l’entreprise, fut agréablement surprise de voir un réseautage facile et le développement de contacts.
Le secteur Chabanel est un centre pour toutes les entreprises de mode, ce qui est un atout pour l’entreprise. Celle-ci souhaitait avant tout s’implanter dans un milieu où il y avait de la main-d’œuvre formée et qualifiée, précise Mme Gagnon. Et l’entreprise a trouvé exactement ça.
Mais «la belle surprise a été de découvrir tout un réseau de partenaires d’affaires».
Le rassemblement de plusieurs entreprises similaires facilite le «maillage» et la prise de contact entre elles. Par exemple, dans l’immeuble de l’usine, en discutant avec des partenaires d’affaires, «il y a rapidement des mises en contact qui se font et tu te rends parfois compte que c’est le voisin à trois coins de rue dont tu avais besoin».
Cela facilite vraiment la mixité et le développement de partenaires d’affaires, précise Mme Gagnon.
La nouvelle usine d’Attraction doit se concentrer sur la production locale et éthique du vêtement. Même si l’entreprise s’approvisionne également en Asie pour les besoins du commerce de souvenirs, la branche Ethica de l’entreprise se concentre, elle, sur l’éthique.
Seul le fil est importé et tout le reste est produit dans un rayon de moins de 800 kilomètres, précise Mme Gagnon. Le coton est notamment 100% biologique et l’entreprise utilise du polyester recyclé.
L’entreprise basée au Lac-Drolet emploie en tout environ 140 personnes, dont 30 dans la nouvelle usine.