Mort lors d’une livraison à Anjou: la méthode de travail en cause
La mort d’un chauffeur-livreur de l’entreprise Terramar lors d’une livraison de dalles de quartz aurait pu être évitée, note la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), qui dévoile aujourd’hui les conclusions de son enquête. Le drame s’est produit chez un client de l’entreprise à Anjou, le 16 février dernier.
C’est la méthode utilisée par la victime qui aurait causé son décès. Le chauffeur-livreur était sur la plateforme du camion pour libérer les dalles, installées sur un support en «A». La CNESST aurait le jour même interdit à l’entreprise d’utiliser ce type de support pour la livraison de dalles.
Une fois libérées de leur ancrage, les dalles auraient basculé sur l’employé, entraînant sa chute. En pleine trajectoire des dalles, ce dernier s’est retrouvé écrasé au sol et gravement blessé. Malgré une prise en charge par les secours et son transport vers un centre hospitalier, l’homme est décédé des suites de l’accident.
Le vent et l’inclinaison de la plateforme du camion ont été retenus comme les facteurs responsables de sa mort. Cela porte la CNESST à recommander de toujours éviter la trajectoire potentielle de dalles lorsqu’elles ne sont pas retenues. Elle déconseille aussi de décharger une remorque en cas de fort vent.
«Par la loi, l’employeur est tenu de prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé et assurer la sécurité et l’intégrité physique et psychique des travailleurs et travailleuses. Il a également l’obligation de s’assurer que l’organisation du travail ainsi que les équipements, les méthodes et les techniques pour l’accomplir sont sécuritaires», rappelle la Commission.