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Une sculpture en l’honneur des migrants à l’oratoire Saint-Joseph

Le père Michael DeLaney et l'artiste Timothy P. Schmalz devant sa sculpture, "Angels Unawares". Photo: Gracieuseté de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal.

Une sculpture de bronze en hommage aux migrants et aux réfugiés a été dévoilée à l’oratoire Saint-Joseph-du-Mont-Royal dans l’après-midi du 3 novembre.

L’œuvre, intitulée Angels Unawares [NDLR: «Anges inconscients»], a été réalisée par l’artiste ontarien Timothy P. Schmalz.

Elle dépeint un groupe d’origines diverses, entassé sur un bateau. «Toute l’humanité est réunie sur un même bateau dans ce voyage de la vie», précise M. Schmalz.

Des ailes d’ange émergent du centre de la foule hétéroclite, ce qui représente la présence du sacré dans chacun des 140 femmes, hommes et enfants qui la compose, selon le sculpteur.

C’est presque un collage de différentes expériences que je crois qu’un migrant vivrait en quittant sa maison. Oui, il y a de l’espoir, mais il y a aussi du désespoir. Il y a la perte, mais il y a aussi l’optimisme absolu.

Timothy P. Schmalz

L’imposante statue pèse 3,5 tonnes et mesure 6 mètres de longueur sur 3,6 mètres de hauteur.

L’œuvre, que M. Schmalz considère comme une «prière visuelle», a été à l’origine commandée par le Vatican. Celle qui se retrouve à l’oratoire est une réplique de l’œuvre initiale, qui se trouve à la basilique Saint-Pierre de Rome.

La sculpture Angels Unawares sur la terrasse de l’oratoire Saint-Joseph.

Un symbole de la diversité montréalaise

Le recteur de l’oratoire Saint-Joseph, le père Michael DeLaney, se réjouit d’accueillir Angels Unawares.

La cause des migrants et des réfugiés a pour lui «le sens le plus profond», explique-t-il, ayant souvent travaillé avec ces derniers, notamment des Cubains à Miami ainsi que des Serbes et des Croates en Autriche.

«Des personnes qui ont quitté leur patrie pour diverses raisons, souvent pas par choix, et qui recherchent une vie nouvelle et meilleure, avec une promesse d’espoir, de paix et de sécurité», a d’ailleurs souligné le père de DeLaney quant aux réfugiés, dans son discours au moment du dévoilement de la statue.

En outre, il note que la présence de la sculpture à Montréal, et plus spécifiquement dans le quartier Côte-des-Neiges, est très symbolique, considérant leur grande diversité culturelle.

L’homme d’Église espère que tous les citoyens et citoyennes, peu importe leurs croyances, viendront admirer l’œuvre.

Celle-ci restera un an sur la terrasse de l’oratoire, avant d’être déménagée à Toronto.

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