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Chopine: des desserts festifs et alcoolisés

C'est bien une photo de Marie-Eve Pineault
Marie-Eve Pineault a réorienté sa carrière pour se consacrer à deux de ses passions, le sucré et l’alcool. Photo: Jason Paré/Métro Média

Après une carrière de dix ans en radio, une résidente d’Hochelaga-Maisonneuve lance Chopine, une boutique spécialisée dans les pâtisseries et les chocolats alcoolisés.

À 40 ans, Marie-Eve Pineault a décidé de changer de profession et de devenir sa propre patronne, un modèle d’affaire qui lui plaît.

«Ce n’est pas désagréable», dit-elle avec un petit sourire en coin.

Sa boutique à pignon sur la Toile depuis août, via les réseaux sociaux, mais elle vient tout juste de lancer son propre site, puisque Facebook ne permet pas de faire des transactions pour des produits alcoolisés sur sa plateforme. Elle vient également de louer un atelier afin de suffire à la demande.

Comme sa boutique est en ligne, elle livre à domicile. Son territoire se limite principalement à Montréal, mais elle va parfois en dehors de l’île.

Chopine a été lancée après son cours en pâtisserie à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ). Elle s’est donnée au maximum pour rattraper le temps «perdu», car si sa volonté est encore plus forte qu’à ses 20 ans, le corps ne suit pas toujours.

«Quand j’étais à l’ITHQ, je travaillais comme une défoncée comme pour rattraper la carrière que je n’ai pas commencée à 20 ans, raconte-t-elle. J’étais à toutes les pratiques. Je restais après l’école, j’avais aussi une job en pâtisseries et j’en faisais aussi la fin de semaine. J’en faisais comme tout le temps.»

Le nom de sa boutique fait évidemment référence à la chopine d’alcool, mais aussi à un casseau de fruits frais, les deux matériaux de base avec lesquels elle aime travailler. Grande amatrice d’alcool et de microbrasseries d’ici, elle trouve que cela apporte une plus-value à ses créations.

«J’aime cuisiner avec ça et je trouve que ça amène une petite twist particulière, une profondeur à un dessert».

Pour les fruits, elle mise également le plus possible sur le local. Actuellement, pour la confection de ses bûches de Noël, elle utilise principalement la canneberge, la camerise, et l’argousier.

«Ce sont des fruits qui sont extraordinairement beaux, bons et goûteux, dit-elle avec conviction. Ils sont disponibles à l’année quand on les prend congelés.»

Un plaisir accessible à tous

Pour répondre aux besoins de tout un chacun, elle a créé un volet baptisé «Chopinette», pour offrir des desserts non alcoolisés aux enfants. Même dans ce cas, elle cherche à faire des propositions originales et amusantes, qui «soient associées au fun.»

«Si un jour j’ai pignon sur rue, il y aura une atmosphère de microbrasserie. Avec Chopinette, c’est la même chose.» – Marie-Eve Pineault, pâtissière et fondatrice de Chopine

Par exemple, un des gâteaux offerts pour les enfants se nomme la piñata et lorsqu’on coupe une pointe, des bonbons se déversent dans l’assiette.

Marie-Eve Pineault souhaite également répondre aux besoins des gens qui ont des intolérances et des allergies. Elle suit d’ailleurs en ce moment un autre programme à l’ITHQ en cuisine végétale. L’une des bûches qu’elle propose pour le temps des Fêtes est donc végane, et contient le gin BlueRoyale, un alcool conçu par une distillerie située… dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.

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