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Les plantes d’intérieur ont la cote

fleuriste Lillipot
Chloé Kim a ouvert Lillipot sur la rue Wellington le 16 avril. Photo: Katrine Desautels/Métro Média

Un nouveau fleuriste qui se nomme Lillipot a ouvert ses portes le mois dernier à Verdun. La propriétaire Chloé Kim, qui travaille dans le domaine depuis 15 ans, remarque que la demande pour des plantes d’intérieur ne cesse de croître.

Avant la pandémie, les clients achetaient davantage de bouquets, constate la fleuriste. Comme les résidents passent plus de temps chez eux en raison du confinement, ils désirent embellir leur espace, avance l’entrepreneure.

«Les gens veulent quelque chose de vivant à la maison alors ils achètent beaucoup de plantes», dit-elle.

Puisqu’il est déconseillé de voir ses proches pendant la pandémie, Chloé Kim estime que la population a besoin de prendre soin de quelque chose et que les plantes répondent à ce besoin.

De plus, maintenir des végétaux en vie est valorisant. «Lorsque les gens ramènent leurs plantes à la maison, ils doivent s’en occuper tout le temps sinon elles meurent», souligne Mme Kim, ajoutant que la verdure a des effets apaisants qui peuvent aider à combattre le stress.

«Être fleuriste, ça me permet de partager des émotions avec les gens. C’est une relation presque unique. Souvent, il y a une sorte d’amitié qui se crée.» -Chloé Kim

Partager des émotions

L’entrepreneure s’est fait dire mainte fois qu’ouvrir son commerce en pleine pandémie était risqué. La fleuriste a tout de même décidé de foncer. D’abord, puisqu’elle a le temps de s’investir à temps plein dans son entreprise maintenant que ses enfants sont un peu plus vieux.

Puis, Mme Kim est une véritable passionnée de fleurs et d’horticulture. Elle ne voulait pas passer à côté de son rêve d’ouvrir sa propre boutique de fleurs, tout en étant consciente des défis qu’apporte la pandémie aux nouveaux entrepreneurs.

La mère de famille est toutefois rassurée qu’environ chaque mois une fête ou une célébration apporte un plus fort achalandage aux fleuristes. Une sorte de gage d’une certaine affluence.

Ce que la femme de 38 ans aime particulièrement de son métier ce sont les discussions avec les clients dans le but de trouver la parfaite plante pour eux. «Chaque client a sa propre histoire. Quand il vient acheter des fleurs pour des funérailles par exemple, j’arrive à sentir toute la charge émotive», témoigne celle qui a travaillé chez différents fleuristes locaux au cours de sa carrière.

Même scénario lorsqu’une personne planifie son mariage alors qu’elle ressent toute sa fébrilité.

Membre depuis plus de dix ans du Canadian Academy of Floral Art (CAFA), Chloé Kim continue de s’instruire constamment sur son domaine. Elle remarque que les gens sont de plus en plus informés. Ils entrent souvent dans le magasin bien préparé, indique la spécialiste.

D’autre part, la fleuriste suggère à ceux qui désirent acquérir leurs premières plantes à la maison de débuter avec celles qui demandent un arrosage peu fréquent. Les variétés comme l’arbre de jade, la sansevieria et le monstera sont idéales.

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