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Isabelle Melançon et des travaux parlementaires mouvementés

Isabelle Melançon. Photo: Archives

La dernière session des travaux parlementaires a été marquée par une troisième vague de la COVID-19. Une période occupée pour la députée provinciale, Isabelle Melançon, qui fait le point sur les dossiers qui ont été concluants pour sa circonscription et les défis qui restent à relever. 

Au cours des derniers mois, les fonctions de Mme Melançon ont changé. Depuis la fin janvier, son mandat de porte-parole de l’opposition officielle en matière de culture et de communications a été attribué à sa collègue Christine St-Pierre. Le dossier sur le tourisme, quant à lui, relève désormais du député Saul Polo.

Isabelle Melançon est devenue la porte-parole de l’opposition officielle en matière d’environnement et continue d’être responsable du dossier de la condition féminine. Depuis février, la députée de Verdun est aussi membre de la Commission des transports et de l’environnement.

Dès le retour des Fêtes, les Québécois ont été reconfinés en raison de la situation épidémiologique qui s’aggravait. Le directeur général des élections a permis aux députés d’avoir accès à la liste des électeurs de plus de 70 ans. Avec cet outil, Isabelle Melançon a fait des appels robotisés auprès de cette population au cours de l’hiver. La première fois, 138 personnes ont répondu à l’appel.

Certains résidents ont informé la députée qu’ils avaient besoin d’une banque alimentaire, d’autres réclamaient l’accès à des soins en psychologie. «Il y a une dame qui a dit qu’on avait fait la différence, que cette journée [où l’on a téléphoné], elle avait plus que des idées noires», raconte Mme Melançon. Pour elle, c’était une façon de tâter le pouls des citoyens, d’évaluer leurs besoins et de les diriger vers les ressources nécessaires. 

Travaux parlementaires 
L’Assemblée nationale a terminé ses travaux le 11 juin et ils ont été ajournés jusqu’au 14 septembre. Les commissions parlementaires reprendront au mois d’août. Les travaux parlementaires font notamment référence aux échanges et débats au Salon bleu et en commissions. Elles ont lieu à deux reprises annuellement, pendant lesquelles l’Assemblée siège selon son calendrier parlementaire.

Par ailleurs, pour favoriser les échanges entre les différents milieux communautaires, la libérale a organisé des rencontres en vidéoconférence avec de petits groupes d’organismes locaux. L’idée est de les encourager à créer des liens et de prendre note de leurs requêtes.

CPE épargné

La centaine de places en centre de la petite enfance (CPE) qui étaient menacées en avril à Verdun est en voie d’être sauvée. Les CPE Les Trottinettes et le Centre Pause-Parents-Enfants poursuivent des discussions avec le ministère de la Famille et le Centre de services scolaires Marguerite-Bourgeoys (CCSMB). Ces échanges semblent encourageants et d’autres rencontres seraient prévues à l’automne pour trouver des solutions. «On est content d’avoir fait du bruit, d’avoir mis la lumière sur ce problème», évoque Mme Melançon.

Elle est toutefois moins confiante concernant le projet de troisième école à L’Île-des-Sœurs. Au cours des derniers mois, elle indique avoir interpellé le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, à maintes reprises afin de connaître quel terrain sera réservé pour le nouvel établissement. Il aurait fait savoir que le dossier était entre les mains de la Société québécoise des infrastructures (SQI).

Le choix du site permettrait notamment de planifier des équipements collectifs à L’Île-des-Sœurs. Par exemple, une piscine ou un gymnase à l’intérieur de l’école pourrait profiter à l’ensemble de la population.

La députée a aussi déposé une pétition citoyenne à l’Assemblée nationale qui exige de connaître l’emplacement de la future école. «Je vais continuer à mettre de la pression sur ce dossier», affirme Mme Melançon.

Elle est inquiète pour les prochaines rentrées scolaires à L’Île-des-Sœurs alors que les classes des écoles primaires du territoire sont déjà au maximum de la capacité, tout comme les locaux de l’Annexe des Marguerite, situés à la Place du Commerce. Or, le nombre d’élèves inscrit augmente chaque année, les besoins pour une école sont urgents.

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