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L'Hôpital de Verdun, un enjeu électoral?

La population de Verdun et des environs est vieillissante. La santé est l’une des préoccupations des électeurs, qui ont signé une pétition réunissant plus de 6000 noms en faveur de la modernisation de l’hôpital de Verdun, desservant 140 000 patients.

Les candidats de la circonscription de Verdun à l’élection du 7 avril s’entendent sur la nécessité d’améliorer l’accessibilité des soins. Chacun d’entre eux proposent des solutions différentes qu’au moins trois d’entre eux exposent.

Lors d’un point de presse le 21 mars, le Parti libéral s’est engagé a amorcé rapidement les travaux de modernisation de l’hôpital de Verdun, s’il accède au pouvoir. Il prévoit en premier lieu un budget de 59 M$ dédié à la rénovation des chambres. Le candidat libéral Jacques Daoust a réitéré que cet engagement est pour tous les résidents du Sud-Ouest. «Je suis moi-même né à Verdun, mais, il y a 66 ans c’était un hôpital moderne! L’hôpital de Verdun a besoin d’une importante mise à niveau pour préserver la qualité des soins.» Jacques Daoust était accompagné dans sa présentation de deux candidats libéraux et ex-ministres dans le gouvernement Charest, Marguerite Blais et Yves Bolduc. Le PLQ promet qu’il créera 50 super cliniques dotés des appareils de diagnostic et réunissant des généralistes et des médecins spécialistes afin de dégager les hôpitaux.

Un peu d’histoire

Situé à deux pas du métro et des principaux axes routiers dans le Sud-Ouest de Montréal, l’Hôpital de Verdun inauguré en 1932, est vétuste et l’hospitalisation des patients se fait souvent en salle commune de trois lits avec une seule toilette parfois dans le corridor, d’où les risques de contamination qu’on connaît. En outre, cet hôpital figure en première ligne au chapitre des urgences, d’où la nécessité de répondre à une multitude de pathologies avec les moyens d’investigation nécessaire et l’espace requis.

PQ et QS répondent

Rappelons que la chef du Parti Québécois, Pauline Marois a affirmé récemment en entrevue au Messager lors de sa première visite à Verdun, qu’elle connaissait bien le dossier de vétusté de l’Hôpital de Verdun, qui a fait l’objet d’une visite du ministre de la Métropole Jean-François Lisée, l’an dernier. Le projet suit son cours et la candidate du PQ dans Verdun, Lorraine Pintal compte bien mener à terme selon son propre témoignage, sa réalisation. «La modernisation s’impose», dit-elle, d’ailleurs Madame Pintal a d’ailleurs affirmé qu’elle devait rencontrer Mme Bélanger, la directrice du CSSS Sud-Ouest-Verdun pour en discuter. Parmi les autres projets en santé du PQ, figure la création de nouveaux groupes de médecine familiale (GMF) pour réduire le nombre de Québécois sans médecin de famille.

Pour sa part la candidate de Québec Solidaire, Rosa Pires, a profité de l’occasion pour aborder le programme de son Parti en matière de santé comme la promotion des super infirmières et la relance des CLSC qu’on souhaite garder ouverts, le soir et la fin de semaine en offrant des services médicaux de première ligne. La candidate de QS estime que les médecins doivent faire leur part. Poursuivant, Mme Pires appréhende la création d’un système parallèle avec le développement des super cliniques que Philippe Couillard veut créer. Par ailleurs, Rosa Pires est consciente des besoins de l’Hôpital de Verdun, évitant de reprendre le montant imprécis selon elle, lancé par le PLQ à ce chapitre.

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