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Portrait culturel de Lachine

Construit dans les années 1860, l’Entrepôt est essentiel à l’identité culturelle lachinoise. Photo: Archives

L’arrondissement de Lachine a brossé son portrait culturel et invite les résidents à participer à son développement lors de consultations citoyennes qui auront lieu en février.

En 2019, l’arrondissement a procédé à un diagnostic du territoire lachinois dans l’objectif de mieux connaître son identité culturelle. Cette analyse permettra à l’administration de Maja Vodanovic d’élaborer un Plan de développement culturel.

«L’arrondissement change. Ça fait 20 ans qu’on répète essentiellement la même chose. On décide de revisiter la manière dont on fait les choses pour s’adapter à notre population qui évolue», soutient la mairesse de Lachine, Maja Vodanovic.

En plus de définir une vision commune de l’arrondissement, la création de ce plan est également un critère recherché par la Ville de Montréal dans le projet Montréal 2030 pour la relance de la vie à l’échelle de l’humain, des quartiers et de la métropole. Également, l’approbation d’un Plan de développement culturel à Lachine pourrait se traduire par des subventions de la ville-centre pour le mettre en œuvre.

Les résidents de l’arrondissement sont invités à participer à ce processus lors des consultations citoyennes qui auront lieu les 8 et 10 février. Le Plan de développement culturel sera ensuite rédigé et affiché publiquement en 2022.

Encourager les nouvelles initiatives

Le centre de recherche art et engagement social ARTENSO, la firme qui a procédé au diagnostic social de l’arrondissement, a noté qu’il était particulièrement difficile à Lachine d’encourager les nouveaux artistes et organismes culturels.

«La Politique de reconnaissance et le budget qui y est lié, entièrement alloué aux organismes reconnus, restreignent la possibilité de soutien à de nouvelles initiatives», peut-on lire dans le rapport d’ARTENSO. En d’autres mots, c’est plus difficile pour les nouveaux artistes de recevoir du financement pour leur art. 

«C’est un milieu que je connais et je comprends que ça peut être très difficile pour les artistes. C’est justement une des raisons pourquoi je souhaite entendre leurs demandes lors des consultations publiques», exprime la mairesse, qui est aussi une artiste peintre.

En guise de solution, Mme Vodanovic souhaiterait faire plus de médiation culturelle. Ce processus reconnu à Montréal désigne toutes sortes de stratégies permettant d’accompagner les artistes pour qu’ils aillent à la rencontre des citoyens.

De plus, la création d’un organisme représentant les intérêts des artistes lachinois pourrait faciliter le financement de leurs projets à travers l’arrondissement, selon la mairesse.

Vieux-Lachine

Le Vieux-Lachine est le quartier culturel, selon le rapport d’ARTENSO. Bordé par la rue Notre-Dame et les 36e et 6e Avenues, le Vieux-Lachine comporte la majorité des lieux de diffusion.

La firme souligne notamment la présence du Complexe culturel Guy-Descary, la salle de spectacle de l’Entrepôt et le Musée de Lachine. «Il [le Vieux-Lachine] exerce un effet de rayonnement d’attraction hors de l’arrondissement comme destination culturelle», soutient le rapport d’ARTENSO.

Ce quartier est également bien connu pour son importance et ses attraits historiques.

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