Le lock-out se poursuit chez Rolls-Royce Canada
Alors que les employés de Rolls-Royce Canada sont en lock-out depuis le 15 mars, le dernier blitz de négociation s’est révélé infructueux, annonce le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Rolls-Royce Canada, affilié à la CSN.
La semaine dernière, les discussions entre les parties syndicale et patronale ont été rompues, et ont dû reprendre en présence d’un conciliateur, affirme la CSN, dans un communiqué de presse publié dimanche. À l’extérieur de l’usine située sur le chemin Côte-de-Liesse à Lachine, les grévistes ont poursuivi les séances de piquetage. La situation n’a pas évolué depuis.
«Personne ne veut vivre un conflit de travail, a affirmé le président du syndicat, Frédéric Labelle, dans le communiqué. Mais nous sommes animés par notre conviction que nous méritons plus de respect. Ils ne nous auront pas à l’usure. Nos membres sont déterminés.»
Selon le syndicat, l’entreprise spécialisée dans l’entretien de moteurs d’avions souhaite mettre fin au régime de retraite à prestations déterminées et propose un gel des salaires pour les années 2020 et 2021.
«Notre travail est reconnu à travers toute l’industrie comme étant d’une qualité exceptionnelle. Nous voulons notre juste part et nous entendons bien l’obtenir», a soutenu le président du syndicat, dans le communiqué.
Les 530 syndiqués sont sans convention collective depuis mars 2020. Ils exigent notamment l’élimination des clauses des régimes de retraite et d’assurances collectives désavantageuses pour les nouveaux employés. Les travailleurs demandent aussi une augmentation salariale, de meilleurs horaires et une bonification des congés, dans un contrat de travail d’une durée de cinq ans.