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LaSalle: fiers auteurs de l’école Grand Héron

Photo: TC Media | Isabelle Bergeron

Des élèves de 2eannée de l’école du Grand Héron ont travaillé d’arrache-pied pendant six mois pour confectionner un livre au sujet de Montréal. Ils ont finalement pu voir le résultat final de leur création lors de la dernière journée de classe, le 22 juin.

Quelques heures avant les vacances estivales, les dix-sept enfants avaient du mal à rester calmement sur leur chaise. La distribution avait à peine commencé qu’Élyas humait la couverture du livre fraîchement imprimé. Visiblement amusé par son geste, il fut immédiatement imité par Louis, assis à ses côtés.

Bonne fête Montréal traite de l’histoire de la métropole, des Autochtones à Maurice Richard, en passant par les Jeux olympiques. Les textes et dessins conçus par les enfants résument en quelques phrases des événements marquants, de la fondation de la ville jusqu’à aujourd’hui.

C’est Karine Duquette, mère d’une élève de la classe et conceptrice graphique, qui avait proposé son idée de livre en début d’année. Elle voulait que les jeunes puissent apprendre tout en réalisant un projet inspirant. L’enseignant Luc Labrosse a pour sa part eu l’idée de souligner l’anniversaire de la métropole.

Réécriture
En équipe de deux, les élèves ont dû apprendre l’histoire d’un personnage ou d’un événement qui a marqué Montréal. Après leurs recherches, ils ont fait un cours résumé qu’ils ont illustré avec un dessin.

«Leur motivation augmente lorsqu’on fait ce genre de projet, explique l’enseignant. Les textes et la calligraphie sont nettement meilleurs puisqu’ils savent qu’ils seront lus.»

Ensuite, ils ont dû lire un texte écrit par un de leurs camarades. «On devait se poser des questions entre nous et voir si les autres comprenaient», explique Agathe dont le travail portait sur Marguerite Bourgeoys.

L’exercice consistait à enseigner aux enfants l’importance de la réécriture. «Je voulais qu’ils apprennent que même les grands auteurs doivent sans cesse tout retravailler, que c’est même essentiel. Personne n’est parfait du premier coup», précise-t-il.

Luc Labrosse a aussi dû aborder la notion de plagiat et de réécriture, en plus de démystifier tout le travail qui se cache derrière un simple livre.

Que retiennent les enfants de leurs différentes recherches? Les mains levées fusent de toute part. Anissa, Jessy, Magalie, chacun veut partager ses nouvelles connaissances. Grâce au livre, le jeune Zachary sait que, avant, la «Place d’Armes» portait le nom de «Place de la Fabrique». Louis ignorait l’existence des Autochtones. Anissa en connaît davantage au sujet de Jeanne Mance.

Et tous les élèves de M. Labrosse connaissent dorénavant les différentes étapes de conception d’un livre et l’ampleur du travail nécessaire à sa création.

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