Les karatékas laSallois reviennent avec 11 médailles en poche
Les LaSallois se sont démarqués lors des championnats mondiaux d’arts martiaux à Dublin, en Irlande. Les quatre athlètes de l’école Danny Griffith Kenpo Karaté et leur entraîneur ont gagné 11 médailles sur les 80 récoltées par le Canada au début du mois.
«C’est tout un exploit pour mes élèves», commente M. Griffith. Il a lui-même remporté son douzième championnat du monde en carrière dans les poids moyens. «C’est une année exceptionnelle pour moi, et elle n’est pas encore terminée.»
Ce grand sportif a été intronisé au Temple de la renommée du karaté canadien en août et était déjà aux Temples de la Renommée du WKU (World Kickboxing and Karate Union), de la PKC (Professionnal Karate Commission) et du North American Hall of Karate.
Ruth-Ann Wiliams et son fils Kingsley Solomon
Kingsley a récolté une médaille de bronze au combat au poing, la discipline qu’il préfère «Je suis concentré sur les gestes de mon adversaire. L’attention des gens est moins centrée sur moi», explique Kingsley Solomon.
La pratique du karaté l’a d’ailleurs beaucoup aidé à améliorer sa concentration, mais aussi à devenir meilleur dans les autres sports qu’il pratique comme le hockey et le patinage artistique.
C’est sa mère, Ruth-Ann Wiliams qui l’a inscrit à des cours de karaté, à l’âge de quatre ans. L’année suivante, elle s’y mettait à son tour pour faire de l’exercice, mais aussi pour tous les bienfaits de la méditation.
En plus d’accompagner Kingsley, elle a aussi compétitionné aux championnats dans la catégorie des plus de 35 ans. Elle est revenue au pays avec deux médailles d’argent, dont une en combat au poing. Elle a fait meilleure figure en kata, un enchaînement de mouvements mimant les techniques de combat, alors qu’elle est montée sur la première marche du podium, en plus de remporter une autre médaille d’argent. Une belle récolte pour une première participation.
Antoine Dipierno
Le karatéka de 11 ans est revenu avec 3 médailles autour du cou, deux bronzes en kata et kata armé, et l’argent pour le combat. Antoine n’était pas plus nerveux qu’à l’habitude puisqu’il avait déjà de l’expérience en compétition.
Sa mère Sonia Giroux a vécu l’expérience à distance restée à la maison. «C’est beaucoup d’émotions, heureusement la technologie nous a permis de communiquer», raconte-t-elle. Ce voyage en Irlande a fait réaliser à Antoine qu’il voulait travailler encore plus fort pour s’améliorer.
«Mon but est de devenir ceinture noire. C’est dur, mais avec beaucoup de persévérance, je vais y arriver», raconte le jeune athlète. Il a d’ailleurs quitté l’enseignement de M. Griffith pour une école où il suit jusqu’à cinq cours par semaine. Bien que ce changement soit récent, il sent déjà que ce sacrifice a déjà valu la peine.
Félix Mejia
Le jeune LaSallois a monté sur la première marche du podium en kata dans la catégorie des 11-12 ans. Il a aussi décroché l’argent en kata armé. Une grande fierté pour sa mère, Chritine Primeau. Félix est aussi très satisfait de sa performance, mais est aussi content de profiter d’un peu de repos maintenant le championnat terminé. «C’était le fun d’être en Irlande pour compétitionner, mais aussi pour visiter un autre pays», ajoute-t-il.
Bien que le nombre de participants dans chaque catégorie était peu élevé, les Canadiens sont tous revenus très contents de leur performance et d’avoir pu prendre part à un événement sportif d’envergure. Une expérience irlandaise inoubliable pour tous les karatékas.
En collaboration avec Marilyne Demers