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Les épiceries laSalloises se sont préparées à la deuxième vague

Les épiceries ont été prises d’assaut lors de la première vague et du confinement généralisé qui a suivi.
Les étalages de la Fruiterie Dollard sont encore assez remplis, bien que Montréal soit en reconfinement partiel. Photo: Carl Sincennes

Les épiceries ont littéralement été prises d’assaut lors de la première vague et du confinement généralisé qui a suivi. Certains se rappellent peut-être les images peu glorieuses de bagarres à certains endroits pour du papier de toilette. Mais à quoi s’attendre cette fois-ci? Entretien avec des épiciers laSallois.

Pour le gérant des fruits et légumes à la Fruiterie Dollard, Tasso Pantazopoulos, la situation ne sera pas aussi chaotique qu’au printemps, mais il avoue tout de même que «c’est stressant».

Plusieurs personnes à risque ont quitté le bateau lors de la première vague et leurs postes n’ont pas été comblés, ce qui le mène à dire que «s’il y a un seul cas de COVID-19, on ferme». Ça n’a pas encore été le cas.

La Fruiterie Dollard est cependant fermée le dimanche et cela ne risque pas de changer de sitôt.

«On va passer à travers la seconde vague. On va survivre. On essaie de contenter notre clientèle fidèle.» – Tasso Pantazopoulos

Par ailleurs, l’approvisionnement en produits frais s’est bien déroulé durant l’été, mais la situation pourrait bien changer, puisqu’il repose davantage sur l’importation des États-Unis en automne et en hiver.

«Ça va causer beaucoup de problèmes. Certains jours, des étalages vont être vides. On le sait déjà», concède M. Pantazopoulos, ajoutant que les feux de forêt en Californie viennent aussi envenimer la situation.

Il explique être impuissant, les arrivages étant quotidiens pour assurer la fraîcheur, il n’est pas possible de faire des réserves.

Peu de craintes

Au marché EHI, spécialisé en produits africains et antillais, la deuxième vague et le code rouge inquiète un peu moins.

Selon la propriétaire Margaret Idolo, on sait déjà un peu plus dans quoi on s’embarque pour les prochains mois. De plus, les clients appliquent mieux qu’au début de la pandémie les mesures sanitaires, comme la distanciation physique, le port du masque et la désinfection des mains.

Jusqu’à maintenant, elle ne croit pas avoir de problèmes d’approvisionnement. Aussi, elle n’a pas remarqué que les gens faisaient de grandes provisions de produits courants.

«On s’assure simplement de tout avoir en stock au cas où il y aurait de nouveau une panique», explique Mme Idolo en ajoutant qu’elle commande autant que possible d’avance pour éviter la rupture de stock.

Elle conclut en disant que l’achalandage est actuellement plus normal que lors des annonces de confinement au printemps.

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