Les abris temporaires pour voitures resteront interdits à LaSalle
Lors du conseil d’arrondissement de LaSalle du 4 juillet dernier, la mairesse, Nancy Blanchet, a annoncé le maintien de l’interdiction des abris temporaires.
Après quatre mois de réflexion, cette interdiction, en vigueur depuis 30 ans, à LaSalle sera conservée.
Une remise en question après 30 ans d’interdiction
À la suite d’une question du public, lors du conseil d’arrondissement de mars 2022, sur la possibilité d’autoriser les abris de type Tempo, la mairesse avait décidé de réévaluer cette interdiction.
En effet, ce sujet ne fait pas l’unanimité chez les LaSallois, le sujet ayant été abordé plusieurs fois dans le passé pendant la période des questions du public.
Ces abris sont pourtant permis à Verdun, dans le Sud-Ouest ainsi qu’à Saint-Pierre dans l’arrondissement de Lachine, alors pourquoi LaSalle maintient-elle cette interdiction?
Une configuration particulière qui ne conviendrait pas aux abris Tempo
La mairesse explique avoir mené une «réflexion approfondie» du sujet en revoyant si les éléments fondamentaux qui interdisent les abris sont toujours d’actualité.
Soixante pour cent des habitations de LaSalle sont constituées de plex jumelés avec stationnement en pente. Comme les entrées sont peu profondes, les abris temporaires occuperaient l’entièreté de l’espace allant jusqu’aux trottoirs.
La mairesse de LaSalle, Nancy Blanchet
Ainsi, la mairesse a énoncé deux inconvénients qui en découlent, soit «un empiétement d’un à deux mètres sur le domaine public, et un risque pour la sécurité des piétons».
Les nuisances causées au voisinage seraient une autre raison qui justifierait cette interdiction. Il y aurait un «fort potentiel de friction entre voisins si l’un en a et l’autre non, la neige de l’abri pouvant glisser dans l’entrée voisine», lance-t-elle.
L’interdiction se poursuivrait aussi pour éviter des obstacles au déneigement des trottoirs, aux diverses collectes ou encore à une intervention en cas d’incendie dans un logement situé au sous-sol.
«En toutes circonstances, la sécurité de nos concitoyens s’avère primordiale. De plus, l’arrondissement poursuit des efforts d’embellissement et la présence d’abris temporaires n’est pas propice à améliorer la qualité du paysage urbain», conclut la mairesse.