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Une photographie d'André Sarrazin fait le tour du monde

Passionné de photographie et président du Club photo LaSalle, André Sarrazin voit ses efforts récompensés puisque l’une de ses photos a été sélectionnée par l’Insectarium de Montréal et figure sur l’affiche officielle de l’exposition «Papillons en liberté 2013» qui fait la publicité de l’événement à travers le monde. En cours depuis le 14 février au Jardin botanique, l’exposition se poursuit jusqu’au 28 avril.

L’affiche est présente dans toutes les stations de métro et occupe une place de choix dans les guides touristiques. Son rayonnement déborde les frontières vers l’Europe, les États-Unis, etc.

«Depuis deux ans, je collabore à la photographie pour l’Insectarium. J’ai rencontré Jacques Brassard en 2011 et il m’a dit qu’il y avait une carence de photos d’insectes du Québec. Maintenant, ils ont environ 2 000 de mes photos en banque et ils en utilisent 400 aux niveaux international et national.»

André Sarrazin n’a reçu ni prix en argent, ni trophée pour sa réussite. Un travail bénévole ? «Absolument ! Ils n’ont pas le droit de vendre mes photos parce que c’est un prêt. Comme je suis fier de Montréal, c’est ma contribution en tant que Montréalais. Quand ils ont ouvert l’Insectarium il y a deux ans, la plupart des photos venaient de la France et je trouvais ça un peu insultant.»

«Cette année, ils mettent L’emphase sur les papillons monarques et ça coïncide avec le cinéma Imax du Vieux-Port qui présente le film «L’incroyable voyage des papillons en 3D». J’ai pris cette photo au Jardin botanique l’an dernier. Les papillons monarques étaient déjà orangés et les fleurs sont de toute beauté parce qu’à toutes les semaines, ils changent les plantes pour retirer les larves des papillons.»

Attachement au parc des Rapides

Il y a trois ans, André Sarrazin a collaboré avec l’arrondissement pour faire les photos des oiseaux du parc des Rapides. «J’ai participé à l’exposition «Mémoires fidèles» avec 20 photographes en octobre 2010 dans le parc. Le Club photo m’a demandé de donner des cours pour faire des photos d’oiseaux. Petit à petit, je me suis intégré au club et j’en suis devenu le président en 2012.»

Ce qui l’attire dans les oiseaux et les insectes ? «À mon âge, 62 ans, je ne suis pas le genre à me promener dans la rue avec des pancartes pour dire: «Sauvons la nature !». J’ai eu une claque sur le nez il y a trois ans quand je suis allé sur Internet pour voir la faune du parc des Rapides. Un Français partait de France chaque année pour venir au parc des Rapides pendant deux semaines pour des photos. Je suis à quelques kilomètres du parc et je n’avais rien. Ça m’a donné une leçon de la vie. J’ai pris ça comme une sorte de mission. On a environ 115 espèces d’oiseaux au parc des Rapides.»

André Sarrazin a collaboré à la réalisation du livre souvenir du 100e anniversaire de LaSalle qui contient pas moins de 19 de ses clichés.

André Sarrazin est un mordu de la photo. «C’est ma soupape de sécurité. Il y a des gens qui vont voir des psychiatres ou des psychologues. Moi, c’est la photo.»

Natif de Montréal, André Sarrazin habite LaSalle depuis 26 ans. Marié à Lorraine Boileau, il est père de deux filles âgées de 19 et 23 ans. Préretraité, il travaille comme gestionnaire en finances dans le réseau de la Santé et des Affaires sociales à Montréal.

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