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Des handicapées travaillent grâce à RAMI

Heureuse et travailleuse acharnée, Chantal Duguay en compagnie du directeur de l'usine, Richard Lanciault. Photo: Hugo Lorini - TC Media

Occuper un emploi régulier au centre de tri RécupérAction Marronniers (RAMI)  de LaSalle contribue à l’estime de soi d’une centaine de personnes handicapées qui y travaillent. Deux d’entre elles ont accepté de parler de leur cheminement à TC Media.

Trouver l’amour
Chantal Duguay, 43 ans, travaille au centre de tri depuis six ans. Elle est tellement motivée qu’elle arrive sur place plusieurs heures avant son quart de travail. «Je travaille de 15h45 à 23h15, mais j’arrive à 13h, je lis mes livres positifs et je parle aux gens», soutient l’employée.

Rayonnante, Chantal y a même trouvé l’amour puisqu’elle fréquente un autre employé depuis 17 mois.

Elle est plus confiante qu’auparavant, alors qu’elle a perdu son emploi à quelques reprises, entre autres dans une usine de fabrication de bouteilles de plastique.

«Ici, je sais que si je tombe malade, ils vont me reprendre après. Quand j’avais un emploi régulier et que j’étais malade, on me mettait dehors. Je n’ai jamais été capable de porter plainte parce qu’à ce moment-là, je n’avais pas la force de le faire», affirme Chantal Duguay.

Celle qui travaille au centre de tri depuis six ans n’a pas encore été malade. «Je n’ai eu aucune absence ni aucun retard. Je suis stabilisée bipolaire et ça fait neuf ans que je ne suis pas allée à l’hôpital», affirme Chantal Duguay.

La résidente de Ville-Émard travaille cinq jours par semaine. «Je me sens valorisée et j’ai un rôle à jouer dans la société. Les gens d’ici sont mes amis et on s’encourage beaucoup. J’espère y travailler le plus longtemps possible».

À 67 ans, il rêve de continuer à travailler
Depuis 2003, après avoir travaillé longtemps à raison de cinq jours par semaine, Michel Charbonneau est à l’œuvre désormais trois jours par semaine au centre de tri et il adore ça.

Celui qui devrait prendre sa retraite en avril souhaiterait être en mesure de poursuivre son cheminement.

Quand il n’est pas au travail, Michel Charbonneau s’ennuie. «Je réfléchis trop à mon passé. J’ai eu une conjointe pendant neuf ans. Tout allait bien dans les premières années, mais tout s’est écroulé quand elle est tombée dans l’enfer de la drogue. et je l’ai quittée».

Michel Charbonneau a occupé plusieurs emplois dans des entreprises de la région, dont plusieurs années dans une entreprise fabriquant des bouteilles de plastique.

Malheureusement, à trois reprises, ses employeurs ont dû fermer leurs portes et Michel s’est retrouvé sans gagne-pain.

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