Mille nouveaux arbres à Lachine et LaSalle

Une quarantaine de personnes des Résidences Les Brises de Lachine ont assisté jeudi après-midi, sous le chaud soleil de septembre, à la première plantation d’arbres du projet de près de 300 000$ «ICI on verdit».

Organisée par le Groupe de recherche appliquée en macroécologie (GRAME) et la Table de développement social de LaSalle (TDSL), l’initiative vise à verdir les propriétés privées des arrondissements de Lachine et de LaSalle. D’ici deux ans, 1000 arbres seront plantés dans des zones dont le niveau de chaleur est élevé, et qui manquent de verdure.

«Ça fait plus de quatre ans que je travaille activement sur le projet. On fait ça parce qu’on y croit. Les arbres, c’est la santé et on croit que les générations futures vont pouvoir profiter de ces plantations», soutient Jonathan Théorêt, le directeur du GRAME.

L’objectif pour l’arrondissement de Lachine est de planter d’ici 2025 plus de 15 000 arbres. Du côté de LaSalle, c’est plus de 22 000 arbres que l’arrondissement souhaite ajouter.

«On a décidé d’emboîter le pas pour réduire les îlots de chaleur, mais aussi pour contrer les abattages d’arbres à venir, dus à l’agrile du frêne, qui vient fragiliser notre patrimoine arboricole. Il y a juste de bons côtés à planter un arbre», a déclaré la mairesse de LaSalle, Manon Barbe.

La Résidence Jean-Placide-Desrosiers, à Lachine, sera l’une des prochaines à recevoir une dizaine d’arbres à la mi-octobre, suivie la compagnie KAMIK dans le parc industriel de Lachine, qui en sera à sa deuxième plantation.

Financement
Environnement Canada et la Ville de Montréal verseront chacun plus de 95 000$, alors que les deux arrondissements ont contribué au tiers du financement. Le GRAME et la TDSL complètent le montage financier.

Le projet «ICI on verdit» fait partie du mandat de 1,4M$, que la ville-centre a octroyé à Société de verdissement du Montréal métropolitain (Soverdi), soit de planter plus de 23 000 arbres d’ici décembre 2016. D’ici dix ans, Montréal prévoit planter 300 000 arbres, dont la moitié sur des terrains privés.