Soutenez

Six jours de grève à venir au cégep André-Laurendeau

Photo: Collaboration provinciale

Les membres du Syndicat de l’enseignement du cégep André-Laurendeau ont voté à 91,6% en faveur d’une grève de six jours, lors de leur assemblée générale du 21 septembre qui a attiré un nombre record de 225 membres.

Au total, 186 syndiqués présents à l’assemblée qui a duré quatre heures se sont prononcés en faveur de la grève, alors que 17 (8,4%) ont voté contre la motion.

«Nos membres en ont ras-le-bol des offres patronales méprisantes. Gel salarial, attaques à notre fonds de retraite, augmentation des étudiants par classe avec baisse de ressources. Il n’en fallait pas moins pour exercer le droit de grève», a indiqué la présidente du Syndicat de l’enseignement du cégep André-Laurendeau, Yolande Pieyns.

Le syndicat a obtenu le mandat de déclencher une grève légale de six jours à exercer en front commun sur une base rotative et régionale ou nationale d’ici la fin d’octobre, en tenant compte de la conjoncture de la négociation.

«On attend le mot d’ordre du Front commun pour savoir quelle sera la première journée de ces six jours, par région. Ce ne sera pas six jours consécutifs. Toute la fonction publique de la même région va débrayer en même temps», explique la présidente du syndicat.

Le Front commun organise une manifestation nationale le 3 octobre. Entre-temps, plusieurs moyens de pression ont été votés, allant d’actions de visibilité à des boycotts de tâches administratives périphériques telles que la participation à la journée du personnel ainsi que les portes ouvertes.

Avec ce résultat de 91,6%, le cégep André-Laurendeau figure au second rang parmi les 21 cégeps où les syndiqués ont procédé à un tel vote, sur un pied d’égalité avec le cégep de Saint-Laurent.

Offres patronales jugées inacceptables
En colère contre les coupures budgétaires et l’augmentation de leur charge de travail, plusieurs des 325 enseignants du cégep ont démontré leur mécontentement, pancartes à la main, en distribuant des tracts aux étudiants lors de la rentrée du 24 août.

Les offres patronales de départ étaient de l’ordre de 0% pour les deux premières années et de 1% pour les trois années suivantes, en plus du report de l’âge de la retraite de 60 à 62 ans.

De son côté, le directeur général du cégep, Claude Roy, explique qu’en tant que directeur, «je m’en remets aux tables de négociation en place à Québec. C’est le droit des enseignants de manifester pour avoir des conditions de travail qui soient respectées».

Outre les 325 enseignants, le cégep compte près de 500 employés au total.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.