Soutenez

L’avenue du Mont-Royal connaît du succès auprès des commerçants

La Santé publique de Montréal invite les personnes ayant récemment fréquenté un bar à se faire dépister
Les restaurants et bars de l'avenue du Mont-Royal en juin 2020. Photo: Josie Desmarais/Métro

La piétonnisation de l’avenue du Mont-Royal connaît un certain succès auprès des commerçants de l’artère, qui voient enfin leur achalandage remonter après plusieurs mois de crise sanitaire.

Depuis deux semaines, l’artère commerciale principale du Plateau-Mont-Royal est réservée aux piétons dans le cadre du Plan de déplacements estival de la Ville, qui vise à faciliter le respect de la distanciation physique cet été par les Montréalais. Plusieurs restaurants et bars de l’avenue ont notamment vu leur terrasse se remplir dans les derniers jours.

«Après avoir été fermé pendant deux mois, c’est bon pour le moral et pour le portefeuille», lance le propriétaire de l’Intermarché Boyer, Franck Henot. Pour la première fois en deux mois, ce dernier a constaté une hausse de l’achalandage dans son commerce la semaine dernière.

«On vient quand même de passer des mois terribles, on a tous été confinés. Beaucoup de magasins sont restés fermés […] Pour que ces commerces-là respirent, il fallait mettre en place des mesures», affirme M. Henot au sujet de la piétonnisation de l’artère.

Ce dernier est l’auteur d’une lettre ouverte, parue ce weekend dans La Presse, qui reçoit l’appui d’une vingtaine de commerçants de l’artère en faveur de ce réaménagement. En entrevue, M. Henot ne cache d’ailleurs pas son souhait que l’arrondissement rende nouveau l’avenue piétonne l’an prochain.

«Si ça marche, pourquoi pas?», laisse-t-il tomber. 

«Entre vous et moi, je n’y crois pas qu’on n’aura pas une deuxième vague. Donc, il faut prendre des initiatives pour assurer l’achalandage dans les commerces.» -Franck Henot, propriétaire de l’Intermarché Boyer

Analyser l’achalandage

Au cours des prochaines semaines, la Société de développement commercial (SDC) de l’avenue du Mont-Royal procèdera à une analyse détaillée des répercussions de la piétonnisation de cette artère sur l’achalandage et les ventes de ses membres. Il mesurera également le taux de satisfaction de la clientèle.

«Ces analyses vont nous permettre de sortir des faits anecdotiques», explique le directeur général de la SDC, Claude Rainville. Des aires de repos et du marquage au sol verront aussi le jour dans les prochaines semaines sur l’artère commerciale, dont la piétonnisation devrait prendre fin le 1er novembre.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.