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Vague de graffitis sur le Plateau-Mont-Royal

Graffitis sur les murs du Plateau-Mont-Royal
Photo: Elena Broch/Métro

En cette période de pandémie, des vandales aux talents discutables se sont laissés aller sur les murs de l’arrondissement. Les graffitis sont «un fléau» pour le maire de l’arrondissement, Luc Rabouin.

Il suffit de faire quelques pas pour s’en rendre compte. Dans le quadrilatère formé des avenues Laurier et Mont-Royal, de la rue Saint-Denis et du boulevard Saint-Laurent, une masse d’inscriptions murales – ou des restes de graffitis – s’étalent haut et fort.

Aucune surface n’est épargnée : les logements, le sol, les panneaux de signalisation. Et même les institutions, comme l’École nationale de théâtre du Canada ou encore la bâtisse des Sœurs franciscaines missionnaires de Marie.

Au dernier conseil d’arrondissement, une citoyenne a souligné «l’ampleur des graffitis dans le quartier qui ne cesse d’augmenter».

«C’est désolant»

«C’est un véritable fléau, on est vraiment envahis en ce moment, je ne sais pas si c’est la pandémie, mais on est très préoccupés par la situation», a concédé le maire.

«On a même des belles murales qui ont été graffitées. Il semble ne plus y avoir de règles. Il y avait une certaine éthique des tagueurs, c’est désolant», ajoute-t-il.

L’arrondissement a augmenté ses budgets pour le nettoyage des graffitis, a-t-on appris à cette occasion.

Aux yeux de la loi, le tag est considéré au même titre que les méfaits et le vandalisme. Les auteurs encourent une amende, une inscription au casier judiciaire, une peine d’emprisonnement. Les parents, si le vandale est mineur, peuvent être poursuivis au civil pour dédommagement.

5000$

S’il n’a pas d’autorisation, le graffiteur sur Le Plateau-Mont-Royal risque une amende allant de 1 000 à 5 000$.

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