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400 000$ pour réhabiliter le Champ des possibles

Photo: Collaboration spéciale

La décontamination et restauration d’une petite partie du site du Champ des possibles, détruit par le Canadien Pacifique(CP) en octobre dernier, coûtera 400 000$ à l’entreprise ferroviaire.

Le montant a été dévoilé lors d’une rencontre citoyenne, qui avait lieu le 25 novembre au théâtre Rialto, a été l’occasion de revenir sur l’incident avec le CP, en plus de discuter des priorités pour l’espace vert dans les prochaines années.

Rappelons que les deux lots de verdure sauvage, aux abords de la voie ferrée, dans le Mile End, avaient été aménagés par les Amis du Champ des possibles, depuis son acquisition en 2006 par la Ville de Montréal.

L’évaluation de la réhabilitation a été effectuée par l’organisme citoyen responsable de l’entretien des lieux, l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal et la Ville de Montréal. Le tout devrait être fait en 2014, par divers intervenants de la Ville. La facture sera envoyée au CP.

Décontaminer

La décontamination, pour être en deçà des limites prescrites par la loi, est la priorité pour l’année à venir. Le tiers de l’espace est au-dessus des niveaux de contamination acceptés dans l’espace public.

«Le conflit qu’on vit, c’est qu’il y a beaucoup de méthodes pour assainir le sol, mais celles naturelles ne sont pas reconnues par le gouvernement du Québec. C’est très expérimental. Actuellement, la façon de faire, c’est d’enlever complètement la terre et de la remplacer par de la nouvelle, mais ce n’est pas ce qu’on veut», explique la coordonnatrice au développement de l’organisme, Caroline Magar.

Le comité de cogestion de l’espace vert, constitué de l’arrondissement et des Amis du Champ des possibles, évalue actuellement la valeur de préservation de chaque végétal pour minimiser l’impact d’une excavation éventuelle.

«Nous voulons garder le côté sauvage de l’endroit, mais la décontamination doit être une priorité!  Les volets récréation, diffusion et biodiversité seront aussi très importants. Nous voulons placer des installations en 2016 et consulter les citoyens pour voir dans quelle mesure ils veulent préserver l’état sauvage et quels types d’aménagements leur seraient utiles», indique le président de l’organisme, Marke Ambard.

 

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