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Cent bougies pour Aline Lapointe

Photo: David Riendeau/TC Media

Ce n’est pas tous les jours qu’il est possible de serrer la main d’une personne qui a vu 100 printemps. Entouré de membres de sa famille et d’amis, Aline Lapointe a eu droit à tous les hommages en égard à son âge vénérable, à la Résidence Le Mile-End, le 1er mai dernier.

Mme Lapointe a vu le jour à La Tuque, le 30 avril 1915. Elle est arrivée à Montréal voilà 30 ans. C’est en Abitibi qu’elle a vécu certains des moments les plus importants de sa vie comme son mariage avec Léo Brouillette, qui n’est plus des nôtres, et la naissance de ses enfants, dont l’un décédé de façon tragique à l’âge de 19 ans.

La prière l’a toujours aidé à traverser les épreuves, confie Mme Lapointe. «Je suis devenue croyante tout naturellement. Il faut dire que dans notre petit village, on souffrait moins, car on s’entraidait, raconte-t-elle. À l’époque, à part les chaussures, on n’achetait rien dans les magasins, donc il fallait faire de la couture, de la broderie et du tricot. Lorsqu’on avait fini, on aidait nos voisins.»

Femme réputée pour sa résilience et son avant-gardisme, Aline Lapointe est entrée sur le marché du travail en 1955. Elle avait alors 40 ans. De simple employée de magasin, elle devient responsable de bureau à force de détermination. Elle prend sa retraite 25 ans plus tard.

La Résidence Le Mile-End soulignera son anniversaire en érigeant une plaque honorifique à son nom, au pied du lilas planté dans la cour de la résidence en son honneur. «J’ai eu beaucoup de plaisir; j’ai beaucoup ri et dansé», conclut Madame Lapointe au souvenir de son long parcours.

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