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MHM: Une baignade dans le fleuve l’été prochain ?

La vue du du fleuve à partir du parc Bellerive, en été.
Un accès sécuritaire à la berge du fleuve serait aménagé au parc Bellerive dès l’été 2021. Photo: Josie Desmarais/Métro

Dès l’été 2021, les Montréalais pourraient profiter de l’eau du fleuve Saint-Laurent à partir des berges de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve. L’arrondissement a octroyé un contrat pour le développement d’un projet d’aménagement dans le parc de la Promenade Bellerive.

Pour le maire Pierre Lessard-Blais, il s’agit d’une promesse à laquelle son équipe travaillait depuis un moment. « Ce qu’on souhaite, c’est de ne pas dénaturer la promenade Bellerive. On veut encadrer l’accès à l’eau, le favoriser, le rendre sécuritaire et accessible à tous, dans le respect des berges et de la biodiversité actuelle», souligne-t-il.

Dès l’été prochain, il espère pouvoir implanter un projet-pilote accompagné d’une consultation publique. L’objectif est d’en arriver à un aménagement permanent l’année suivante.

À cet effet, l’arrondissement vient tout juste d’accorder un contrat de 182 000 $ à la Coopérative Le Comité. Celle-ci offrira un accompagnement professionnel pour développer la planification du projet, son design et clarifier les enjeux environnementaux.

Au cours des dernières années, l’arrondissement a effectué plusieurs tests de qualité de l’eau pour permettre la réalisation du projet. « Les analyses ne sont pas publiques, mais on est confiant qu’on va trouver un secteur qui va permettre la baignade », laisse entrevoir le maire.

Respecter l’environnement

Au Comité zone d’intervention prioritaire (ZIP) Jacques-Cartier, qui a pour mission de protéger les écosystèmes aquatiques de la région métropolitaine, on voit le projet d’un bon œil.

«Chaque fois qu’on peut récupérer un accès aux plans d’eau, c’est une occasion de sensibiliser les citoyens au fait qu’on vit sur une île et que ces plans d’eau sont fragiles et ont besoin d’être protégés », explique Ariane Cimon-Fortier, directrice adjointe à la concertation.

Elle souligne que des plages de graviers naturelles existent déjà à certains endroits du parc, et que les enjeux de protection de la biodiversité s’y appliquent moins.

« On ne pourrait pas envisager des activités nautiques tout le long de la rive, mais quand on concentre les accès à dans les endroits qui peuvent les accueillir, c’est positif », résume-t-elle.

Le maire M. Lessard-Blais soutient d’ailleurs que son arrondissement souhaite conserver et mettre de l’avant cet aspect naturel. « On ne voit pas une plage commerciale de sable fin. On veut un accès à l’eau respectueux du parc et de sa biodiversité. La triste destinée de la baleine à bosse cet été a été un rappel de l’importance de respecter la nature. »

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