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Le Festival jazz en rafale prend ses quartiers dans Mercier

Alain Bédard, fondateur du Festival Jazz en rafale, en compagnie du saxophoniste Benjamin Deschamps, Révélation Jazz Radio-Canada Photo: Frédéric Hountondji/Métro Média

L’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve est à l’honneur alors qu’il accueille le Festival jazz en rafale-Live Cam! qui se déroule virtuellement dans Les studios Piccolo dans Mercier.

Le Festival jazz en rafale, à sa 19e édition, réunit majoritairement des musiciens de la scène montréalaise du jazz.

S’y produiront Manoel Vieira, Benjamin Deschamps, Révélation Jazz Radio-Canada, Alain Bédard qui a donné des concerts en France, au Japon, en Chine, en Corée, en Hongrie, en Pologne, en Russie et ailleurs, Yannick Rieu lequel est considéré comme un des plus grands saxophonistes de Montréal , Yves Léveillé lauréat du Prix André Gagnon, Jacques Kuba Séguin, gagnant du Prix Radio-Canada, Jazzlab Orchestra, François Bourassa et Félix Stüssi.

Depuis le 23 janvier et jusqu’au 24 avril, neuf concerts seront présentés. Ils devaient se faire en présentiel, mais avec la fermeture des salles de spectacle dans le contexte de Covid-19, les organisateurs ont décidé de les tenir en virtuel à partir d’un studio d’enregistrement.

Le Festival jazz en rafale en «virtuel live et différé»

Alain Bédard, fondateur et directeur artistique du Festival jazz en rafale et des disques Effendi, a rapporté à Métro qu’il devrait organiser en 2020 une soixantaine de concerts avec ses groupes, mais il n’en a donné qu’un seul à cause des consignes liées à la pandémie.

«En 2021 on s’est réuni, plusieurs producteurs indépendants et on s’est dit: “Personne ne travaille, qu’est-ce qu’on fait?”. J’ai pris alors l’initiative d’inviter ces musiciens-là, ces producteurs pour produire cet événement. On a décidé de faire ça en virtuel live en premier et les concerts sont en différé aussi», précise-t-il.

Expliquant les raisons qui l’ont poussé à choisir Les studios Piccolo, M. Bédard a dit qu’il avait été très compliqué d’avoir une salle en décembre dernier pour réaliser un projet avec le Jazzlab Orchestra. Les lieux où il jouait d’habitude étaient fermés. Le directeur artistique trouve que les studios peuvent rester ouverts selon les règles sanitaires du gouvernement et c’est plus facile d’y organiser des événements.

Les studios de Mercier où il a l’habitude de travailler l’ont vite séduit. Il souligne qu’il y a beaucoup d’espace et peut même contenir un orchestre symphonique, voire des spectateurs si c’était permis.

«Il y a de la technique, il y a tout ce qu’il faut pour faire un concert virtuel, il y a une console de son, c’est high-tech en plus. Dans une salle de concert, il aurait fallu amener du matériel, s’installer différemment, alors qu’ici on a tout à portée de main», a fait valoir M. Bédard.

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