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Le camionnage nocturne sur Notre-Dame dénoncé par des résidents

Convoi camionneurs Ottawa
Depuis le 15 janvier, les camionneurs doivent présenter une preuve de vaccination contre la COVID-19 à leur retour à la frontière canadienne, ou se mettre en quarantaine 14 jours. Photo: Yvan Fortin, Métro Média

Des résidents de Mercier-Est ont observé un afflux important de camions la nuit sur la rue Notre-Dame, entre l’Autoroute 25 et l’avenue Georges-V, les 7 et 8 novembre. Pourtant, le camionnage est interdit sur ce tronçon entre 19 h et 7 h.

Un résident du secteur a dénoncé la situation, vidéo à l’appui, sur la page Facebook Vivre à Tétreaultville.

Dans son message, Yan Rouleau écrit avoir «compté plus de 100 voyages de camion» le soir du 8 novembre.

M. Rouleau a tenté d’appeler le poste de quartier du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), mais celui-ci était fermé. Voyant que la situation perdurait, il a téléphoné au 911.

Selon lui, le flot de camions a diminué vers minuit, après l’arrivée des policiers. La situation est revenue à la normale depuis.

Vacarme

M. Rouleau n’est pas le seul à dénoncer la circulation nocturne de camions sur Notre-Dame. Sous sa publication, plusieurs résidents du secteur ont écrit vivre des problèmes de sommeil en raison du bruit et des vibrations.

Certains avancent que le changement de trajet s’expliquerait par la présence d’entraves sur certaines bretelles de l’Autoroute 25, soit à la hauteur de Notre-Dame ou de l’avenue de Souligny. Après vérification auprès d’Info-travaux, il semble pourtant que ce ne soit pas le cas.

Du côté de la Ville de Montréal, on explique que la circulation de ces camions dans ce secteur de la rue Notre-Dame est le résultat d’une action fautive d’une entreprise de transport.

« Les camions de cette entreprise ont circulé dans ce secteur sans la dérogation requise », indique le relationniste de la Ville de Montréal, Guillaume Rivest.

Le poste de quartier 48 du SPVM est intervenu pour aviser l’entreprise de l’interdiction de circuler, ce qui a résolu la situation, soutient M. Rivest.

« Des effectifs du PDQ 48 sont actuellement déployés afin de s’assurer qu’aucun autre camion ne transite dans ce secteur en dehors des heures permises », ajoute-t-il.

Tout le temps à recommencer

Yan Rouleau affirme avoir tenté de communiquer avec la Ville l’été dernier pour parler de cette problématique, puisque ce genre d’événement n’est pas nouveau.

«J’ai essayé de communiquer avec les conseillers, mais c’est très difficile de communiquer avec eux. Soit qu’on attend vraiment longtemps, soit que ça tombe entre deux chaises. On dirait qu’ils ne savent pas quoi faire avec ce sujet.»

Il sait que la Ville et le SPVM sont conscients du problème, mais il a l’impression que «c’est tout le temps à recommencer.»

Malgré notre demande, la chargée de communications de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, a indiqué que le maire de l’arrondissement, Pierre Lessard-Blais, «ne commentera pas la situation».

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