Des jeunes s’expriment sur l’avenir de Montréal
De quoi rêvent les jeunes Hochelagais pour leur ville? Six d’entre eux ont pris la parole pour répondre à cette question lors d’une consultation jeunesse au Carrefour Jeunesse-Emploi mercredi dernier.
La consultation se tenait dans le cadre du Forum jeunesse qui se tiendra les 6 et 7 mai prochain. Les réponses seront compilées par l’ambassadrice jeunesse du quartier, Maude Massicotte, dans l’objectif de faire connaître les idées et les priorités des moins de 30 ans aux décideurs de l’île de Montréal.
«Nous recherchons les idées qui vous font rêver et qui vont définir la politique jeunesse des 25 prochaines années», a-t-elle indiqué.
Les thèmes abordés devaient être le sport, l’emploi et le logement, mais très vite le débat s’est porté sur le coût de la vie pour des jeunes, pour la plupart étudiant ou à la recherche d’un emploi.
Le prix des loyers a été abordé, mais c’est le prix du transport qui a le plus fait réagir les participants.
«On nous dit que la STM n’est pas cher, mais beaucoup de gens, surtout dans le quartier, ne peuvent pas payer d’un coup les 82$ du tarif mensuel. Ils doivent donc payer à la semaine, ce qui leur revient alors plus cher» s’insurge Jean-Philippe.
«Il faut que le transport en commun devienne vraiment en commun. Les riches ne prennent pas le bus ou le métro, les pauvres se retrouvent donc à payer encore plus cher à cause de cela», ajoute-t-il.
Les problèmes d’infrastructures des routes et du manque de place pour les piétons et cyclistes ont été abordés.
Plus localement, c’est la sécurité dans le quartier qui inquiète. Si les points négatifs ont été nombreux, tous se sont mis d’accord sur au moins un point positif: Montréal est une ville tolérante. «C’est très ouvert, on arrive à vivre tous ensemble de manière naturelle et harmonieuse.»