Lancement du Mois de l’histoire des Noirs à Montréal-Nord

Les artistes Shah Frank et Élage Diouf seront encore une fois de la programmation du Mois de l’histoire des Noirs à Montréal-Nord, dont le coup d’envoi se fera en mode virtuel le 4 février.

«On va amener de la couleur, de la musique rayonnante et un peu de joie dans le cœur des gens», promet Élage Diouf.

Le percussionniste et auteur-compositeur-interprète d’origine sénégalaise en est à sa troisième participation au lancement, qui se tient pour la deuxième année consécutive en mode virtuel, pandémie oblige.

On essaie de s’imaginer un public, des gens qui nous regardent dans leur salon.

Élage Diouf, percussionniste et auteur-compositeur-interprète

Aussi habituée de l’événement, l’artiste R&B Shah Frank se préparait mardi à interpréter deux de ses chansons, accompagnée au piano par Zachary Noreska. Eddy Pierre et Jude Charles Prophète seront aussi du lancement.

«Honorer le passé, inspirer l’avenir»

La mairesse de Montréal-Nord, Christine Black, tient à souligner l’importance du Mois de l’histoire des Noirs, qui se déroulera cette année sous le thème «Honorer le passé, inspirer l’avenir».

«Le contexte de pandémie ne nous empêchera pas de célébrer et d’offrir une belle programmation virtuelle et en personne», a-t-elle indiqué dans une déclaration envoyée à Métro.

Février nous donne une occasion en or pour souligner l’apport inestimable des communautés noires à notre société, d’autant plus que celles-ci représentent le quart de la population nord-montréalaise.

Christine Black, mairesse de Montréal-Nord

L’arrondissement a travaillé conjointement avec les organismes Un itinéraire pour tous, Hoodstock et Entre Parents pour offrir une programmation d’une vingtaine d’activités, dont certaines seront présentées en mode virtuel, mais d’autres en personne.

Le 4 février, des certificats de reconnaissance seront distribués à diverses personnalités. «Pas uniquement des gens issus de la communauté noire, mais aussi d’autres sources d’inspiration», laisse tomber avec une pointe de mystère le directeur d’Un itinéraire pour tous, Ousseynou Ndiaye.

Le spectacle de clôture rendra hommage à Don Harley Fils-Aimé, dont la mort a secoué la communauté le 11 janvier. Il pourrait se dérouler en mode hybride, étant donné que la santé publique a autorisé la réouverture des salles à partir du 7 février. La capacité d’accueil sera toutefois limitée à 50%.