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Une cuisine dernier cri pour les Fourchettes de l’espoir

La directrice des Fourchettes de l’espoir, Brunilda Reyes, en compagnie des cuisiniers Carlos Henriquez et Tonnu Yawa-Hali
La directrice des Fourchettes de l’espoir, Brunilda Reyes, en compagnie des cuisiniers Carlos Henriquez et Tonnu Yawa-Hali. Photo: Anouk Lebel/Métro

Avec ses appareils à la fine pointe de la technologie, la nouvelle cuisine des Fourchettes de l’espoir n’a plus rien à voir avec celle d’avant. En tout, les nouveaux équipements ont coûté 120 000$, ce qui permettra d’optimiser la fabrication de repas pour les plus démunis.

Le four intelligent est l’une des pièces maîtresses de la nouvelle cuisine principale, encore étincelante quelques semaines après son installation.

Pour l’inauguration, le 22 avril, la cheffe cuisinière Tonnu Yawa-Hali était accompagnée de Carlos Henriquez, chargé de l’aider à utiliser les nouvelles technologies.

«On peut faire plus de 300 repas en même temps. La cuisson est toujours parfaite», a-t-il fièrement exposé.

La cuisine est également dotée d’une braisière intelligente.

Plus besoin de casseroles, de four ou de plaques de cuisson. Dans les deux paniers de la braisière, on peut faire autant des frites, des steaks que des pâtes. «Tout est automatisé, ça descend dans l’eau et ça remonte», a montré M. Henriquez aux élus ébahis.

Un peu plus loin, un nouveau refroidisseur permet de faire descendre la température des plats de 80 à 3 degrés en une heure seulement.

Un repas en 30 minutes

Les nouveaux équipements facilitent déjà le travail de Tonnu Yawa-Hali, pourtant encore en train de se familiariser avec le tout. «On est plus rapides qu’avant. Les gens peuvent avoir leur repas à 11h30 ou à midi. Tout est plus facile. Ça va plus vite», souligne la cuisinière.

La directrice des Fourchettes de l’espoir, Brunilda Reyes, n’est pas peu fière de sa nouvelle cuisine. Elle y voit un gage de sécurité à long terme pour son organisme.

«Ça nous donne de l’autonomie, la possibilité de poursuivre notre action communautaire sans dépendre des subventions», dit-elle.

Ce qui m’impressionne, c’est la quantité, mais aussi la qualité des repas qu’on peut faire.

Brunilda Reyes, directrice des Fourchettes de l’espoir

Mme Reyes ajoute que les nouvelles installations profiteront au volet social de l’organisme.

Les stagiaires de l’École hôtelière de Montréal viendront y apprendre à utiliser les plus récentes technologies.

Pour Denis Paquin, ex-enseignant de l’École et membre du conseil d’administration des Fourchettes de l’espoir, les nouvelles installations ont de quoi faire des jaloux.

«Elles sont au goût du jour, beaucoup de chefs de cuisine seraient envieux», dit celui qui a participé au choix des nouveaux appareils.

Ottawa a contribué à hauteur de 60 000$ par l’entremise du Fonds des infrastructures alimentaires locales. L’organisme a également reçu 20 000$ de PME Est-de-l’Île et a versé 40 000$ de son fonds d’opération pour payer ces nouvelles installations.

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