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La fameuse «Patate Lesage» depuis 70 ans à Montréal-Nord

À la fin des années 1930, Benjamin Lesage, originaire de Saint-Barthélemy au nord de Berthier, et sa femme, Madeleine Daoust de Montréal, habitaient le 10714, J.-J-Gagnier. En ce temps-là, c’était un sentier en plein champ qui est devenu la rue Émile et, avec les années, la rue J.-J.Gagnier. De cette union sont nées trois filles et trois garçons. En 1942, Benjamin Lesage décide d’installer un casse-croûte à hot-dog et frites à la jonction des tramways 40 et 24, qui font la navette de la rue Craig vers le boulevard Gouin, en face du cinéma Régal.

À la fin des années 1930, Benjamin Lesage, originaire de Saint-Barthélemy au nord de Berthier, et sa femme, Madeleine Daoust de Montréal, habitaient le 10714, J.-J-Gagnier.

En ce temps-là, c’était un sentier en plein champ qui est devenu la rue Émile et, avec les années, la rue J.-J.Gagnier. De cette union sont nées trois filles et trois garçons. En 1942, Benjamin Lesage décide d’installer un casse-croûte à hot-dog et frites à la jonction des tramways 40 et 24, qui font la navette de la rue Craig vers le boulevard Gouin, en face du cinéma Régal.

Les temps sont durs, on doit travailler fort, ça fait huit bouches à nourrir. En ce temps-là, le numéro du commerce était le 2910, boulevard Perras, devenu ensuite le boulevard Henri-Bourassa. La majorité des enfants ont étudié à l’école Nicolas-Viel, angle Saint-Michel et Perras. Madeleine Daoust Lesage est décédée au début de la quarantaine, laissant son mari avec les jeunes enfants.

Benjamin Lesage avait érigé une grande toile à l’arrière du casse-croûte, et les gens pouvaient visionner des films muets de Clark Gable, Tyrone Power, Glenn Ford, Ainsi que des westerns avec Tom Mix, Buck Jones et autres. Tout le monde était debout dans le champ mangeant hot-dogs et frites, et les amoureux se bécotaient au clair de lune.

Benjamin Lesage était de connivence avec les chauffeurs du tramway 40 tels que Wanceslas, Hurteau et Bourassa, pour qu’ils puissent partir avant l’arrivée du tramway 24, ce qui donnait plus de temps aux usagers et travailleurs pour mangé un bon «steamé» et frites. Certains parfois abaissaient même le «trolley»; ce qui obligeait le conducteur à descendre de son tramway pour remettre le courant et ainsi les clients avaient le temps de finir leur lunch. À bien y penser, est-ce qu’on était si agaçant que ça? Hé bien oui, oui, oui. Pas si fous que ça nos vieux!

En ce temps-là, le monde était très familier et toujours prêt à aider. Plusieurs d’entre nous se souviennent que nos mères faisaient signe au conducteur du tramway 40, parfois entre deux stations, d’arrêter, lui donnaient 10 ou 20 cents pour se faire rapporter des frites Lesage, sur le chemin du retour, avec un beau sourire et un grand merci. Nous, les jeunes de 14-15 ans qui revenions de travailler en groupe, après une dure journée de 10 heures, avions des étoiles dans les yeux à la pensée d’une bonne frite Lesage avec un bon vieux «roteux». C’était notre grosse dépense du vendredi soir car, en ce temps-là, début des années 40, nos salaires étaient d’environ 20-25 dollars pour 50 à 55 heures  de travail par semaine.

Vers la fin des années 40, la «Patate Lesage» déménage de l’autre côté du boulevard Henri-Bourassa, où elle est présentement située. Benjamin Lesage a vendu son commerce à son fils Philippe, en 1959, et il a ouvert une autre «Patate Lesage» à Ahuntsic, à l’arrêt d’autobus. Philippe a été propriétaire de 1959 à 1995 et a vendu ensuite pour aller se reposer à Mont-Laurier. François Lesage, le plus jeune de la famille, est propriétaire de la «Patate Lesage», angle de Lorimier et boulevard Gouin depuis plus de 20 ans. Le commerce actuel a aussi appartenu à Joseph Trupia et Ben Marida, deux associés chaleureux et sympathiques. Ben étaient clients depuis 1980. Présentement il est l’unique propriétaire. 

Élus municipaux à Montréal-Nord
Le 1er janvier 2002, Montréal-Nord était fusionné à la Ville de Montréal. La population a élu cinq représentants, Marcel Parent, président de l’arrondissement (2002-2003) puis maire, (2003-2009), Marcel Parent devenait le premier maire de l’arrondissement.

Les membres de son équipe étaient Normand Fortin,  Jean-Marc Gibeau,  James V. Infantino, Georgette Morin.

Tous étaient membres du parti Union Montréal. Le  2 mars 2008, Union Montréal, section Montréal-Nord, tenait son premier grand rassemblement des membres, supporteurs et militants. Le «Brunch du maire» est devenu depuis un événement annuel, couru.

Au mois de janvier 2010, Gilles Deguire fut élu maire de l’arrondissement.  Le conseil des élus était composé de Jean-Marc Gibeau, conseiller de la ville, district d’Ovide Clermont, Monica Ricourt, conseiller d’arrondissement, district d’Ovide-Clermont,  Chantal Rossi, conseillère d’arrondissement, district de Marie-Clarac, Clémentina Téti-Tomassi, conseillère de la ville, district de Marie-Clarac. Tous membres d’Union Montréal.

Dans une salle remplie à capacité, Union Montréal, section Montréal-Nord, organisait le «Brunch du maire»,  Gilles Deguire, accompagné de Jean-Marc Gibeau, Monica Ricourt, Chantal Rossi et Clémentina Teti-Tomassi,  membres de son  équipe,  remettaient à Marcel Parent, un «Cadre  Hommage» soulignant les principales réalisations de son administration.

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