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Candidat à la mairie, il mise sur son expérience

Photo: François Lemieux/TC Media

Antiquaire de 58 ans, Timothy Lloyd Thomas estime que son expérience comme analyste politique au conseil privé du gouvernement libéral de Jean Chrétien à la fin des années 90 lui donne un certain avantage par rapport aux autres candidats dans la course à la mairie de Pointe-Claire.

Entre 1998 et 2000, M. Thomas était chargé de faire des recommandations au cabinet fédéral et au premier ministre au sein du département des relations intergouvernementales du bureau du conseil privé.

«Ça m’a donné de l’expérience avec d’autres niveaux de gouvernement. Pour ce qui est du Réseau électrique métropolitain (REM), et tous les sujets par rapport au transport, il faut être capable de parler avec d’autres paliers de gouvernement», indique-t-il.

Résident de Pointe-Claire depuis 19 ans et père de deux adolescents de 16 et 18 ans, M. Thomas a également été professeur assistant au département d’économie et de politique du Collège militaire royal du Canada ainsi qu’assistant-professeur aux départements de science politique des universités Concordia et McGill.

Idées
En plus du REM, M. Thomas est d’avis que de prolonger le métro de Montréal jusque dans l’Ouest-de-l’Île serait bénéfique pour l’économie montréalaise.

«La ligne 211 d’autobus entre l’Ouest-de-l’Île et le centre-ville est lente», fait-il valoir.

Leader du camp du «non» au cours du récent référendum municipal portant sur la création d’une société de développement commerciale (SDC) pour le village de Pointe-Claire, M. Thomas déplore que l’exercice initié par l’administration municipale a complètement divisé les commerçants.

«Le conseil n’a pas bien évalué l’opinion publique. Ils ont utilisé des réunions citoyennes, mais ce n’est pas tout le monde qui pouvait s’y présenter. Il y a des personnes qui ont du temps libre et la confiance de parler devant public. Mais ce n’est pas tout le monde. La plupart des résidents travaillent et/ou ont des enfants. Ils n’ont pas le temps pour ça», souligne-t-il.

Le 22 octobre dernier, le non l’a emporté, récoltant 73 % du vote des commerçants.

M. Thomas fait également des deux programmes particuliers d’urbanisme (PPU) en cours de réalisation, des priorités. Il souhaite prendre le temps de discuter avec des experts dans chacun des deux quartiers visés par des plans de revitalisation, soit le village Valois et le village de Pointe-Claire.

«Il faut parler avec les entreprises dans le quartier, les experts, les paysagistes, les ouvriers de la construction dans le quartier. Souvent, le plan vient d’en haut et des fois, ce n’est pas parfait. Des fois, il faut faire des petits changements à la dernière minute pour corriger. C’est un des problèmes que j’ai remarqué dans les dernières deux années», précise-t-il.

Le 5 novembre, M. Thomas fera face au conseiller municipal Aldo Iermieri, à l’homme d’affaires John Belvedere et à un auditeur de 55 ans, Teodor Daiev.

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