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Réouverture des clubs de golf

Les amateurs de golf ont été nombreux à se présenter au club de golf Elm Ridge de L’Île-Bizard la semaine dernière, dont le quatuor de Janis Brownstein. Photo: François Lemieux/Cités Nouvelles

Les amateurs de golf de l’Ouest-de-l’Île, comme ceux de partout en province, avaient l’occasion de renouer avec leur sport le 20 mai. Malgré un achalandage record, le club de golf Elm Ridge de L’Île-Bizard pourrait essuyer des pertes de 1,5 M$ en raison de l’impossibilité d’ouvrir sa salle de réception.

Malgré les nouvelles règles, la clientèle est au rendez-vous. «On en a rêvé de se trouver enfin ici. On est tellement content», s’exclame Janis Brownstein, qui était venue jouer au golf avec trois amies, jeudi.

Le club de la rue Cherrier prend les réservations jusqu’à quatre jours d’avance. Tous les départs entre mercredi et dimanche soir ont été réservés d’emblée.

«C’est le meilleur départ qu’on a jamais eu, indique le directeur général, Randy Moncrieff. C’est sûr que ce n’est pas comme à la normale, le monde est tellement heureux de sortir de leur maison. Ici, la plupart de nos membres restent en ville. D’être entre quatre murs pendant huit semaines de temps, ça les a affectés pas mal».

Seulement 18 des 36 trous ont été ouverts. Le club ne permet par ailleurs pas aux golfeurs de se présenter plus d’une demi-heure avant leur départ et exige qu’ils quittent immédiatement après la fin de leur partie.

Passant normalement l’été en Floride, Philip Manel n’avait pas joué au golf depuis qu’il est revenu au pays, en mars. Très heureux de pouvoir recommencer à jouer, il s’inquiète de la santé financière des clubs de golf de la région.

«En ce moment, les clubs ont des problèmes, et ce, même si c’est tout le temps occupé. On espère que la Ville donne un escompte sur les taxes municipales ou une subvention ou quelque chose comme ça. Sinon, je pense que peut-être deux sur les trois qu’on a à L’Île-Bizard vont fermer», avance-t-il.

Location

En temps normal, le club ouvre ses portes au plus tôt vers la fin avril. Comptant 675 membres, il dépend en bonne partie des revenus liés à la location de sa salle de réception pour des mariages et autres évènements mondains.

L’interdiction de tenir des rassemblements en raison de la pandémie de COVID-19 pourrait résulter en des pertes financières deux ou trois fois pires que lors des pluies diluviennes de 2017 selon M. Moncrieff.

Deux des quatre clubs de la région avaient alors subi une baisse d’affluence importante, générant des pertes financières et des coupes de personnel.

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