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Une communauté solidaire

un entrepôt dans l'Ouest-de-l'île
Un des entrepôts utilisés par le groupe Brunswick Fire Donations and Volunteers. Photo: Facebook

Lorsque l’on parle aux habitants de l’Ouest-de-l’Île, une chose ressort: ce sentiment fort d’appartenance à une communauté très solidaire entre elle. Que ce soit à Pointe-Claire ou à Pierrefonds, les résidents sentent qu’en cas de besoin, ils peuvent compter sur leur prochain.

«Quand on vit ici, on a vraiment l’impression de faire partie d’une communauté. Je pense que c’est aussi pour ça que j’aime tant la vie à Pointe-Claire», raconte Sarah Ford.

L’impression est partagée par le plongeur Nathan Zsombor Murray, qui avance que tout le monde se connaît à Pointe-Claire.

La même idée traverse les esprits des Pointe-Clairaises Nathalie Le Conte et Susan Weaver.

Mme Le Conte raconte que l’attitude du voisinage au village Valois ne diffère pas de celle à la campagne, chacun pouvant cogner à la porte d’autrui pour demander une tasse de sucre. Mme Ford habite aussi le même endroit. «On a l’impression de faire partie d’une petite communauté dans la grande communauté qu’est Montréal», exprime-t-elle.

Habitant du quartier de Cloverdale dans l’arrondissement de Pierrefonds-Roxboro depuis 2018, Marcellin Kanga décrit comment de bons rapports entre voisins égayent la vie de quartier. «S’il y a des situations difficiles, la première solution c’est le dialogue», raconte-t-il. Les habitants de la coopérative d’habitation Village Cloverdale se connaissent pratiquement tous, les enfants jouent ensemble et les parents communiquent beaucoup.»

Si la pandémie mondiale a obligé les résidents à installer une distance entre eux, les relations restent fluides et conviviales. «Nos rapports sont fréquents, amicaux et chaleureux. Il n’y a pas de question taboue entre nous», assure Marcellin Kanga.

Les organismes, symboles de la communauté

Plusieurs organismes communautaires œuvrent dans l’Ouest-de-l’Île face à différentes problématiques. «On pense souvent que l’Ouest est un endroit nanti sans pauvreté», avance Mme Le Conte, qui travaille au Centre d’intégration multiservice de l’Ouest-de-l’Île (CIMOI). Elle explique cependant que la précarité existe, mais elle est souvent invisible.

Sarah Ford est directrice générale du Centre des Femmes de l’Ouest-de-l’Île, un organisme à but non lucratif situé à Pointe-Claire. Sa mission est d’offrir aux femmes de tous les âges des activités telles que des cours d’art, de langue, de yoga, de pilâtes, mais aussi des ateliers de soutien.

«Je pense que c’est le moment de s’engager dans des activités auprès de sa communauté. J’ai l’impression qu’avec la COVID-19, il y a cette envie de prendre soin de sa ville et de son voisinage. C’est ce que je ressens en vivant ici», assure Sarah Ford.

Très reconnaissante envers sa ville, elle se souvient d’ailleurs de l’été 2020 où le club de soccer de Pointe-Claire a tout mis en œuvre pour que les enfants puissent jouer en toute sécurité.

Généreux

«L’Ouest-de-l’Île est très généreux», décrit Mme Weaver, qui s’est impliquée dans plusieurs organismes, dont Corbeille de Pain, qui lutte contre l’insécurité alimentaire. Elle ajoute que lorsqu’une personne requiert de l’aide, l’Ouest-de-l’Île se montre présent.

Une affirmation qui s’est vue corroborée après l’incendie à Dollard-des-Ormeaux. Mme Le Conte se souvient du soutien auprès des 300 sinistrés. Une page Facebook pour recueillir des dons matériels a été créée par Magy Dimitri le lendemain du feu. À un certain moment, les organisateurs du Brunswick Fire Donations and Volunteers ont même manqué de place pour entreposer les dons.

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