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Fairview Pointe-Claire: le chef du Parti vert appuie le gel

Alex Tyrell
Le chef du Parti vert du Québec, Alex Tyrell (au centre), flanqué de la candidate du parti dans Jacques-Cartier, Alexandra Di Pardo, et du candidat dans Soulange, Kristian Solarik. Photo: Photo tirée du compte Twitter d’Alex Tyrell

Le chef du Parti vert du Québec, Alex Tyrell, s’est prononcé contre le projet de réaménagement d’une partie du stationnement du Fairview Pointe-Claire, en marge du conseil municipal de Pointe-Claire, mardi soir.

S’il souhaitait poser directement ses questions aux élus, il n’a pas pu entrer dans la salle du conseil, face à l’important achalandage. Alex Tyrell était notamment accompagné de la candidate dans la circonscription de Jacques-Cartier aux élections provinciales d’octobre prochain, Alexandra Di Pardo.

Au bout du fil, M. Tyrell indique aussi soutenir le gel de développement adopté par le conseil municipal dirigé par le maire Tim Thomas. «Je le trouve très courageux de tenir tête à ces promoteurs», explique-t-il, à propos du maire de Pointe-Claire.

Le militant écologiste dénonce les tactiques de lobbyisme de Cadillac Fairview qu’il qualifie d’«agressives» envers celui-ci.

«Le promoteur essaie d’avoir un traitement spécial et de se soustraire aux règles démocratiquement adoptées, mais les citoyens de Pointe-Claire ont le droit de prendre le temps de réfléchir sur l’avenir du développement dans leur municipalité», poursuit-il.

Protéger le boisé Fairview

Le chef du Parti vert craint notamment que le projet d’ensemble résidentiel proposé par Cadillac Fairview dans le stationnement du centre d’achat n’ouvre la porte au développement immobilier dans le boisé Fairview, adjacent au projet.

«Je m’oppose à la destruction du boisé Fairview qui est l’un des derniers grands boisés en milieu urbain de l’Ouest-de-l’Île. Cadillac Fairview a, depuis de nombreuses années, manifesté son intention de le raser et de le remplacer par du développement immobilier», soutient M. Tyrell.

Il indique qu’il est important de garder la vocation des espaces verts existants, afin d’atténuer les effets des changements climatiques. «Je pense que la Ville devrait protéger le boisé, comme l’a évoqué le maire Thomas lors de sa campagne en automne dernier», conclut le militant écologiste.

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