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Outremont veut restreindre la vente de cannabis

SQDC
Photo: Archives Métro

L’arrondissement d’Outremont tiendra le 18 janvier une séance d’information virtuelle sur le projet de règlement visant à limiter la vente de cannabis dans l’arrondissement.

À la suite de l’annonce de l’arrivée d’une succursale de la Société québécoise du cannabis (SQDC) dans Outremont, une partie de la population avait exprimé ses préoccupations.

Pour y répondre, les membres du conseil d’arrondissement avaient déposé et adopté, le 13 décembre dernier, un projet de règlement visant à restreindre la vente de cannabis près des zones communautaires telles que les établissements d’enseignement, de santé et des lieux de culte.

De ce fait, la vente de cannabis ne pourra être faite à moins de 150 mètres d’une zone communautaire ou institutionnelle, ce qui limite la vente de cannabis à la partie est de l’avenue Van Horne.

Emplacements où l’usage serait autorisé; Photo: Gracieuseté / Arrondissement d’Outremont

Des pétitions avaient été signées et déposées par des parents du Collège Stanislas et d’autres membres de la population. Une de leurs inquiétudes concernait l’impact de l’arrivée de cette succursale sur la santé publique. L’ensemble des pétitions avait récolté près de 3000 signatures.

Manque d’information

Selon les règles actuelles de zonage, la vente de cannabis peut se faire dans plusieurs quartiers, y compris dans d’importantes sections des trois principales rues commerçantes d’Outremont.

«Je comprends que des citoyens aient des préoccupations à cet égard-là», explique le directeur général de l’Association québécoise de l’industrie du cannabis (AQIC), Pierre Leclerc.

Or, il explique que le niveau d’information autour du cannabis est «déficient».

Si on fait une comparaison entre l’impact de l’alcool dans la société et celui du cannabis, on aura là un écart considérable tant pour soi que pour autrui et tant pour la santé que pour les méfaits.

Pierre Leclerc, directeur général de l’Association québécoise de l’industrie du cannabis (AQIC)

«Je vois difficilement en quoi la sécurité ou la santé des jeunes et de la population est assurée par un refus d’accepter ce qui est une réalité, ajoute M. Leclerc. Il vaut mieux davantage travailler à éviter que des individus, aux valeurs moins nobles qu’une société d’État, puissent fournir du cannabis.»

Lors de la séance d’information, les responsables de l’urbanisme répondront directement aux questions de la population. Une période de consultation écrite aura aussi lieu du 17 au 31 janvier.

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