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Une deuxième étape pour le projet Courtepointe

Photo: Gracieuseté, Olivier Bousquet

Dix mois après son lancement officiel, le projet Courtepointe lance un nouvel appel à projets pour l’occupation transitoire du 12009, rue Notre-Dame. L’organisme Entremise misera toutefois davantage sur l’offre culturelle et communautaire pour cette deuxième mouture du projet.

Poursuivant son mandat d’occupation transitoire de locaux vacants, l’organisme Entremise cherche de nouveaux occupants pour partager les quelque 5000 pieds carrés disponibles, jusqu’au 31 août.

En raison des aléas de la situation sanitaire, du court délai d’occupation et de l’expérience acquise lors de la première étape du projet, l’approche a cependant été quelque peu modifiée.

«On essaie de cibler un peu moins ce qui est commercial. Ce qui fonctionne mieux avec la réalité du local, c’est peut-être plus ce qui est culturel et communautaire», explique Marie-Josée Vaillancourt, directrice générale adjointe d’Entremise.

La porte est toutefois «grande ouverte» pour des commerçants, souligne-t-elle, ajoutant que des concepts plus légers, de type «pop-up shop», ou des événements de courte durée tels des événements culturels spontanés seraient bien adaptés au projet.

La Société de développement Angus (SDA), propriétaire des lieux, avait annoncé avoir mandaté Entremise pour occuper transitoirement deux de ses immeubles acquis pour la revitalisation du Vieux-Pointe-aux-Trembles à l’automne 2020. Le projet lancé officiellement en juin 2021 pourrait potentiellement continuer au-delà du 31 août 2022, en fonction de l’échéancier des travaux de la SDA.

COVID et défis commerciaux

Présentement, le 12009, rue Notre-Dame accueille toujours l’organisme Accueil aux immigrants de l’est de Montréal (AIEM), Franco Art, ainsi qu’une entreprise d’ensachage d’épices. Si plusieurs occupants ont quitté le projet pour diverses raisons, les fermetures liées à la COVID-19 ont certainement affecté plusieurs d’entre eux, soutient Mme Vaillancourt.

De plus, le local du 12009, rue Notre-Dame serait à son avis moins adapté à une offre commerciale que communautaire.

«Il aurait fallu scinder les deux usages, communautaire et commercial, avoir des espaces distincts. Ç’a peut-être créé une distorsion dans les opérations du projet», renchérit Martin St-Pierre, directeur du développement commercial chez PME MTL Est-de-l’Île, qui a accompagné des commerçants du projet.

Ce dernier souligne que plusieurs commerçants étaient en démarrage d’entreprise, ce qui a augmenté les défis. «Et les impacts de la pandémie ont aussi vraiment joué.»

Le projet a toutefois été bien accueilli et positif, croit Mme Vaillancourt. Il aura notamment donné l’occasion à plusieurs commerçants de tester et de faire évoluer leur modèle d’affaires. Elle souligne que cela a aussi permis de créer des alliances et de l’entraide entre commerçants ayant participé au projet, par exemple dans le cas du commerce Bébé Jules, qui poursuivra bientôt ses activités dans un espace conjoint à l’épicerie Les fraîches, dans le bout de l’île.

Comme il s’agissait du premier projet d’Entremise avec des commerçants, l’expérience servira d’ailleurs certainement à l’organisme pour de futurs projets, croit Mme Vaillancourt.

«Il ne faut pas oublier que l’occupation transitoire est une formidable façon de mesurer le potentiel de développement d’un commerce, d’un produit en développement. Donc, il faut qu’il y ait d’autres projets d’occupation transitoires à Montréal», ajoute M. St-Pierre.

Plus de détails sur l’appel à projets sont disponibles en ligne ou sur Facebook.

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