Vincent Arciresi réclame 25 000 $ au maire de Montréal-Est
Selon la requête introductive d’instance déposée par les avocats de M. Arciresi, le maire serait entièrement responsable d’un préjudice causé par la publication d’un reportage dans lequel M. Coutu dénonçait l’ex-président de la CSPÎ pour utilisation alléguée de fonds publics à des fins partisanes.
Il y est précisé que la publication de l’article aurait occasionne un préjudice important à M. Arciresi car il aurait nui à son intégrité et à sa réputation pendant les élections scolaires.
« De manière fréquente, le demandeur [M. Arciresi] se fait mentionner des propos désobligeants par ses concitoyens à l’effet que l’article publié dans plusieurs journaux fait mention qu’il utiliserait des fonds publics à des fins partisanes et par conséquent, qu’il gaspillerait l’argent des contribuables ».
Acte délibéré
Selon la requête, M. Coutu est intervenu dans le cadre de l’élection scolaire et a, par son comportement inadéquat, fait en sorte de causer un préjudice. « Ces agissements auraient été faits sciemment et délibérément », ajoute-t-on.
« En raison des fonctions publiques que le défendeur occupe à titre de maire de la Ville de Montréal-Est, celui-ci se devait d’avoir un certain devoir de réserve quant aux gestes qu’il a posés ».
Rappelons qu’au mois de septembre dernier, le maire Coutu a sonné l’alarme après avoir reçu une lettre lui demandant de proposer d’éventuels candidats de son territoire pour les élections scolaires du 2 novembre.
Signée par M. Arciresi, elle portait le logo de la commission scolaire, la mention « bureau du président », ainsi que les coordonnées des bureaux de la CSPÎ à Pointe-aux-Trembles.
La requête présentée par les avocats précise que M. Arciresi a ressenti les répercussions de la publication de cet article dans sa campagne électorale et en a subi plusieurs inconvénients dont un grand stress nuisant au déroulement de celle-ci.
On y allègue que M. Coutu a manifestement manqué à son devoir de réserve en remettant une copie du courriel reçu et en participant de manière active à la campagne électorale afin de nuire délibérément à M. Arciresi.
Au total 17 500 $ sont réclamés pour atteinte à la réputation, 4500 $ pour dommages exemplaires et 3000 $ pour dommages moraux.
Pour sa part, M. Coutu a refusé de commenter la situation.