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Grand défi Pierre Lavoie: une marche qui fait du bien

Photo: gracieuseté, Sonia Longpré-Marcoux

Le Grand défi Pierre Lavoie en a motivé plus d’un cette année, et pour cause. Une deuxième édition à Rivière-des-Prairies en présentiel et en virtuel a mobilisé enfants et adultes dont le besoin d’activité physique se faisait attendre depuis longtemps . L’occasion pour une centaine de prairivois de sortir de chez eux et de pratiquer une activité commune extérieure.

Un peu plus de 150 personnes ont parcouru les cinq kilomètres du défi Pierre Lavoie le dimanche 17 octobre aux alentours du centre récréatif de Rivière-des-Prairies.

Malgré sa version réduite en raison des réglementations sanitaires, «le Grand défi Pierre Lavoie a répondu à un besoin des citoyens», témoigne Sonia Longpré-Marcoux, agente de développement à Initiative 1, 2, 3 GO! RDP, promoteur de l’édition dans le quartier.

Une grande satisfaction, dit-elle, en ajoutant qu’elle est impressionnée par la rapidité des inscriptions en ligne à cet événement. «Une mobilisation qui témoigne d’un engouement certain pour l’activité physique extérieure.»

Jocelyne Bourassa, qui pratique l’aquagym en temps normal au centre aquatique de RDP, raconte avoir été ravie de pouvoir participer à la marche.

«Une activité stimulante et valorisante», affirme la citoyenne active.

Un grand besoin

Michel, un des premiers marcheurs, fait part de sa «satisfaction» d’avoir relevé le défi.

Une satisfaction pour la bonne cause dont le but de l’évènement est aussi de mettre en avant les saines habitudes de vie.

Il souligne également ce plaisir et ce besoin de pratiquer une activité en plein air. Pour celui qui marche deux à trois par semaine, ce défi est aussi un «accomplissement personnel» qu’il avait hâte de relever.

Anna Sama, citoyenne de Rivière-des-Prairies depuis plus de 38 ans, a participé pour la première fois à cette marche et raconte que cela lui a permis de découvrir le côté ouest du quartier.

Elle regrette toutefois de ne pas avoir vu plus de participants. Elle affirme aussi que l’événement aurait pu être plus festif, ce qui aurait pu convaincre les participants de rester plus longtemps.

Un sentiment partagé par Sonia Longpré-Marcoux, qui regrette de n’avoir pu accueillir plus de gens cette année.

Un départ en continu

Outre le fait que cette 7e édition nationale était hybride, à Rivière-des-Prairies, l’organisation a décidé de mettre en place un «départ en continu», qui a permis d’assurer une application optimale des règles sanitaires.

«Une décision prise de manière à ce que les attroupements soient évités», explique Mme Longpré-Marcoux.

Un règlement dont la plupart des participants se sont accommodés mais dont l’incidence sur l’aspect festif de l’événement a été notoire, pour Anna Sama. «Je serais restée plus longtemps si des kiosques avaient été mis en place», témoigne-t-elle.

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