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La circulation analysée autour de l’école Père-Marquette

Photo d'archives Photo: Isabelle Bergeron/TC Media

Premier pas dans la sécurisation des rues aux abords de l’école secondaire Père-Marquette, une étude de circulation va être lancée pour cerner les problématiques de ce secteur de La Petite-Patrie. Depuis plus d’un an, parents et direction demandent des aménagements pour protéger les élèves, mais aucune mesure ne leur a encore été garantie.

L’étude devrait durer quelques semaines et permettre de relever les problèmes du quadrilatère délimité par l’avenue Papineau, le boulevard Rosemont et les rues de Bellechasse et Marquette, indique Marc-André Gadoury, qui gère le dossier pour la ville-centre.

Quelques 1000 élèves fréquentent l’établissement et les rangs ne cessent de croître année après année.

«La sécurisation est un enjeu qui devient de plus en plus important», soutient Martin Lewis, directeur de l’école depuis quatre ans.
Les représentants du conseil d’établissement ont pu transmettre leurs doléances à la ville-centre fin février, lors d’une rencontre avec Aref Salem, responsable du transport.

Parmi les demandes transmises, l’implantation de feux piétons, notamment à l’angle de Papineau et Rosemont, une intersection qui donne des maux de tête aux parents.

«Un matin, j’ai fait l’exercice de compter le nombre de véhicules. Il en est passé environ 5000 en une heure dans les deux axes», explique Steve Quirion, l’un des représentants au conseil d’établissement.

Il déplore également la vitesse sur le boulevard Rosemont. «Il n’y a pas d’arrêt obligatoire sur le tronçon entre la rue Chambord et l’avenue Papineau. On dirait une autoroute, car le champ visuel est très large et les automobilistes peuvent accélérer», constate-t-il.

école pere marquette

Aucune garantie
Même si ce secteur n’est pas considéré comme accidentogène par les policiers, 43 collisions ont tout de même été recensées en 2015 par le poste de quartier 35, un chiffre en baisse depuis les dernières années.

Plusieurs mesures d’apaisement ont été mises en place depuis cette période, notamment des dos d’âne.

Mais, le conseil d’établissement exige davantage pour encourager le transport actif.

Du marquage au sol pour baliser la zone scolaire permettrait d’améliorer la situation à court terme selon M. Quirion.

À la suite d’une rencontre, le mois dernier avec les parents et la direction de l’école, le maire de Rosemont–La Petite-Patrie s’est engagé à faire les démarches nécessaires.

«Cela peut passer par des saillies de trottoirs, une meilleure sécurisation de la traverse sur de Bellechasse et Marquette et le 30 km à côté du parc», illustre François Croteau.

Mais, la ville-centre estime que l’administration locale aurait pu agir avant. «L’arrondissement peut demander des réalisations, mais elle ne l’a pas fait», déplore M. Gadoury.

Une nouvelle rencontre est prévue à l’école secondaire en avril. Des premières mesures sont espérées d’ici la rentrée de septembre, mais aucun calendrier n’a encore été fixé.

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