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100 ans et active

Blanche Lalonde a deux filles, Lise et Nicole, en plus de deux petits-enfants et trois arrière-petits-enfants. Photo: Nouvelles Saint-Laurent News – Laurent Lavoie

Une Laurentienne de longue date soufflera 100 bougies cette semaine. Blanche Lalonde, qui habite maintenant Les Verrières du Golf, dans le quartier Bois-Franc, a vu grandir sa famille et chérit de précieux souvenirs à Saint-Laurent.

Elle attend cet anniversaire du 18 juillet, entourée par une trentaine de proches, avec enthousiasme et fébrilité. «Ça m’énerve un peu», avoue-t-elle d’un sourire timide.

Toujours active, elle prend le temps chaque jour de lire son journal à la bibliothèque de la résidence. «Je suis assez en forme pour le faire», insiste Mme Lalonde.

Mis à sa part quelques courbatures, la centenaire, presque en parfaite santé, se déplace sans canne ni aide. Elle refuse même toute assistance pour l’entretien de son appartement trois et demi.

«J’arrive le matin, son lit est fait. Tout est rangé et organisé», souligne Lise Simpson, l’une de ses deux filles.

Dos blancs
Après s’être mariée, Mme Lalonde a fait bâtir sa maison en 1946 sur la rue Filion, un secteur dont le développement ne faisait que commencer à l’époque. On y trouve tout près maintenant la gare de train Du Ruisseau.

La famille Lalonde a fait partie des «dos blancs», surnom associé à ceux qui sont natifs de Saint-Laurent. À l’époque, les habitants y cultivaient les terres. Vu des airs, en avion ou de l’oratoire Saint-Joseph, il était possible de les observer, alors qu’ils étaient habillés d’une chemise blanche.

«Les cultivateurs venaient avec leur camion et on pouvait acheter directement des légumes frais», se souvient Mme Simpson.

C’est cet esprit de communauté qui a marqué Blanche Lalonde. «On connaissait tout le monde. J’ai toujours aimé Saint-Laurent. L’ambiance y est bonne», raconte-t-elle.

Une fois que les enfants ont quitté le nid familial, les Lalonde ont déménagé dans une maison à trois étages à Saint-Sauveur, dans les Laurentides.

En 2009, après le décès de son mari, la dame alors âgée alors de 90 ans est revenue au bercail pour être plus proche de ses filles, qui se trouvent à Pierrefonds et Anjou.

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